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"Cent" blog fixe
31 mai 2014

PenBidule

P1090775

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30 mai 2014

Mes aventures médicales (fin)

conseilsr

(copine 1) si je dois passer un IRM un jour, ton témoignage m'évitera de flipper ... trop ! Tu es très bien comme cobaye. Dis, si on me prescrit un petit examen, tu voudras bien passer le même un peu avant ? juste pour me rassurer ?

(moi) mais l’IRM n'est pas douloureux ! C'est juste impressionnant, surtout cet horrible boucan des ondes qui se choquent !

(copine 2) Mon mari en a passé un IRM, il ne m'a jamais dit que ça faisait du bruit! Peut-être qu'il est sourd ? Je viens de le lui demander, pour le bruit, et il me dit qu'il parle ! Il t'a pas parlé à toi ? ça a l'air vraiment très amusant l‘IRM !

(moi) oui, absolument, ça parle. J’ai pas pensé à te le dire (peut-être parce que mes ronflements couvraient le bruit de son discours !)

(copine 3) vaut mieux un mari sourd que pas de mari du tout ! ou un comme le mien que quand il dit non ça veut dire oui ! heureusement que 9 fois sur 10 il dit non, ce qui veut dire qu'il dit toujours oui !!!!

(copine 2) Mon mari il dit non tout le temps et ça finit toujours par être oui. Quant à moi, quand je dis non, c'est non, et oui, c'est oui. Mais peut-être que c'est moi le mari et mon mari la femme…

(moi) ah c’est très intéressant ça. Ça veut dire que pour savoir si tu es une femme, il ne suffit pas que tu aies un homme!

(copine 4) Maintenant tu peux avoir un homme qui vit avec un autre homme et toute la démonstration tombe par terre !

(copine 5) oui, surtout que notre génération n'a pas appris à cerner les hommes, par exemple on en attend trop... C'est peut-être nous les égoïstes ....

(copine 3) égoïstes ? vous plaisantez les filles ! Nous, on est normales : on veut des hommes tendres, riches, démonstratifs, qu’ils aient une voiture, une grande maison, de l’humour, de l’intuition, de l’intelligence, de la compréhension, et qu’ils soient sincères et gentils ! On demande pas la Lune quand même !

(copine 2) oui enfin pas trop trop de choses gentilles parce que les beaux parleurs juste intéressés par la chôôse, on n’en veut pas !

(copine 4) Oui, c’est pas compliqué d’être doux et câlin non ? de deviner tous nos désirs ??

(copine 5) tu parles !! en plus faut tout leur dire !!

(copine 4) et eux, oui à chaque fois qu’est-ce qu’ils veulent hein, qu’est-ce qu’ils veulent ? ffffffffff! TOUS DES OBSÉDÉS!!!!

(copine 5) Pour rire un peu : le mien a dû faire une prise de sang la semaine dernière, il était mourant ! J'aurais dû le cajoler mais ça m'a énervée, au lieu de ça je lui ai dit "appelle ta mère!". Il a pas osé (devant elle il doit être digne).

(copine 4) eh oui >>>> soupir <<<<<<<<< Ya plus d’hommes!

(copine 2) à propos de prise de sang on t'a pas fait la piqûre qui brûle ?

(moi) si bien sûr que j’ai eu la piqûre. On sent rien du tout. Faut dire que j’avais le bras tellement brûlé que ça aide.

(copine 4) BRÛLÉ ??? ah ?

(moi) t’inquiète ! C'était pas la piqûre, c’était le gâteau.

(copine 2) comment tu fais pour te brûler le bras avec un gâteau ???

(moi) ben la veille, pour me remonter le moral, je me suis fait un gâteau, et je me suis brulée en surveillant la cuisson …

(copine 2) ah bon ! Tu me rassures !

(moi) Merci de ta compassion …

(copine 5) et donc, finalement, le résultat de cet IRM ?

(moi) ben justement, j’ai failli pas l’avoir. Après avoir passé l’examen, soudain une espèce d’agitation fébrile s'est mise à régner au sein de l’accueil qui n’était plus du tout accueillant, entre nous soit dit. Le médecin qui avait pratiqué l’IRM allait, venait, la salle d’attente se remplissait de personnes que la secrétaire affolée renvoyait au fur et à mesure, si bien qu’au bout de vingt minutes, je suis allée la voir pour lui demander si j’allais avoir mes résultats bientôt. Et là, j'ai vu dans ses yeux, comment dire .. comme une lueur d'angoisse. Quelque chose du genre "Il fallait que ça tombe sur moi!"

(la secrétaire) ben, heu … c’est-à-dire que l’IRM est tombé en panne juste après vous..

(moi) ah ? J’ai pas chanté, pourtant.

(elle) Regardez, je suis en train de demander à toutes les personnes qui avaient rendez-vous de rentrer chez elles..

(moi) ah.

(elle) Il va falloir que vous repassiez plus tard !

(moi) ah.  Et je dois repasser quand ?

(elle) aucune idée. Les voies de l’IRM sont impénétrables. Mais dès que c’est dépanné je vous appelle pour que vous veniez chercher le compte-rendu..

(moi) mais je m’en fiche du compte-rendu! Ce que je voudrais c’est que le docteur me dise ce qu’il a vu à l’examen !

(elle) ben oui, mais il peut pas vous le dire parce que vos clichés sont coincés dans l’imprimante.

(moi) coincés ?? ah bon ???

(elle) oui. C’est la première fois qu’il nous arrive un truc pareil.

(moi) et vous pouvez pas tirer dessus ????

(le docteur, alerté par mes cris) ah, ma secrétaire vous a expliqué ? Vous êtes coincée dans l‘imprimante !

(moi) oui, ben justement, je suggérais à votre secrétaire que vous me tiriez !

(le docteur) désolé, c’est contraire à la déontologie médicale de tirer les patientes.

(moi) bon. Souaaate. Je reviens quand alors ?

(la secrétaire) en fin de journée.

Et juste au moment où je m’apprêtais à quitter le service radiologie, je pose la main sur la poignée, et là, alléluïa, miracle !!!! J'entends le barouf de l’IRM, la machine avait craché mes clichés ! En plus, tous super rassurants!

29 mai 2014

Art aquatique

Le lecteur fidèle s'étonnera sans doute que depuis le temps

P1020667

que je prends des photos j'en sois encore à ce type ...

P1020636

... de résultats!

Ben vous n'y connaissez rien en art aquatique !

29 mai 2014

Histoire d'un sein

sepia

 Mesdames, Mesdemoiselles,

et vous Messieurs qui êtes quelques-uns

à oser vous aventurer sur ce blog,

je m’en vais aujourd’hui vous ressortir un vieux machin, témoignage d'une chose qui m’avait fait bien flipper (je m’excuse par avance auprès de tous mes "anciens" qui connaissent déjà l’aventure par cœur). Vous allez pouvoir mesurer, Messieurs, tous les tracas auxquels vous échappez !

Or donc, tout a commencé un jour de juillet au cours d’une mammo de contrôle. La sénologue me découvre des petites bouboules qu’elle se met en devoir de ponctionner avec une application qui frise l’admiration.

10 juillet

Aujourd’hui je vais chercher les résultats de la biopsie. J’ai mis une bouteille d’eau dans le frigo (je vous rappelle que je ne bois pas d‘alcool, vaut mieux pas aggraver l'état dans lequel je suis naturellement!), si c‘est bon je fais la fête, si c‘est mauvais je noie mon chagrin !

Salle d’attente. Pensées toxiques.

Deux heures plus tard , me voilà devant la sénologue.

(elle) la biopsie n’a rien montré de malin.

(moi) YES !!!!!!!

(elle, souriante comme une porte de prison) va falloir passer à l’IRM maintenant.

(moi) ben pourquoi ?

(elle) ya une masse et je ne sais pas ce que c’est.

(moi) ah bah oui mais ça va pas être possible, là.

(elle) Ça fait 28 euros.

Durée de la consulte : une minute 34.

Jeudi  17 juillet

Les endroits où on fait des IRM mammaires, ça ne court pas les rues. C’est pas la peine d’habiter si près de Paris, j'vous le dis ! Je trouve un radiologue qui n’est pas parti en vacances, mais il n’est disponible pour regarder les clichés que le 22 juillet. Allez zou ! Le 22 juillet, le radiologue va me dire que la masse a disparu. Ça va être un grand jour, je l'sens.

Par les transports en commun ce n’est pas facile de se rendre à l’hôpital où on fait les IRM. Ya des trains toutes les heures avec un changement au beau milieu du trajet (avec attente d‘½ heure) et l’hôpital est loin de la gare. Bon c’est pas que je sois paresseuse à marcher, mais bon... Je décide de faire appel à ma taxi.

Alors ma taxi : c’est devenu une coupine ! Une fois je lui racontais que lorsque je suis avec ma sœur on se tape des crises de fou rire de malades, et joignant le rire à l’explication, me voilà partie à rire, mais à rire ! et ma taxi qui se met à rire à son tour à gorge déployée jusqu'à en pleurer (vous savez comment le rire est communicatif!) au risque de nous emplafonner, vu que elle, elle était en train de conduire !!! Nan mais c'est quoi ça ?

En tout cas elle est vraiment sympa. Moi je l’èèèèème.

Tout ça pour dire : j’y vais avec ma taxi. J’entre dans l’hôpital. Je demande à l’accueil où se passent les IRM. Surprise : à l’accueil, la dame est accueillante !

Centre de radiologie : là aussi, la dame de l’accueil est souriante. A mon avis, ya pas que les malades qu’on shoote, ici. Je sens que je vais m’y plaire (ceci dit, l’un dans l’autre, c’est peut-être pas plus mal!)

Ah. Voilà le grand manitou. Il observe, il observe.

Suspense.

(Ouais, sûr, le machin n’est plus là. Je croise les doigts, j’implore Dieu, Jésus, Bouddha, et quelques autres divinités pour faire bonne mesure. Grand Manitou me sourit. C’est bon signe ça, non ?)

(Grand Manitou) bon. C’est OK !

(moi) quoi qu'est OK ?

(Grand Manitou) on la fait, cette IRM !

Quel rabat-oij çui-là ! Je sais pas si je vais le garder dans mes relations ! (Oui parce que pour ceux qui savent pas encore, je suis claustrophobe. De chez claustro. C’est de famille. Ma sœur aussi. On préfère se taper 17 étages que monter dans un ascenseur) (fin de la parenthèse).

La secrétaire, justement :

- Êtes vous claustrophobe ?

(moi) Absolument ! Je veux qu’on m’endoooooorme !!!!

(elle, toujours aussi souriante) Désolée mais on ne peut pas vous endormir. Par contre vous pouvez vous faire accompagner.

(moi) ah ? quelqu’un peut rentrer avec moi dans la petite pièce ?

(elle) oui, je vais vous donner deux questionnaires, un pour vous et un pour la personne accompagnante.

Je demande à ma taxi si elle veut bien revenir avec moi pour l'IRM …

(elle) Bien sûr que je vais vous accompagner.

(moi) et rentrer dans l’hôpital avec moi ?

(elle) mais bien sûr...

(moi) et, heu.. rentrer dans la petite pièce d’IRM ?

(elle) mais oui. Mais oui. Bien sûr que je ferai ça pour vous.

Ah purée ! Ma taxi m‘èèèèèèèème !

29 juillet

Ma taxi et moi, on arrive donc ce matin à l’hôpital avec chacune notre petit questionnaire (ya pas mal de conditions pour rentrer dans la petite pièce d’IRM, et entre autre de ne pas porter de soutien-gorge. Bon je ne vais pas commencer par vous faire esclaffer de rire en vous disant que pour moi ya pas de problème. Ma taxi par contre avait mis une jolie petite tunique sans rien dessous (ma taxi m’èèèèèèèèème !), oui et donc aussi, par exemple, pas de maquillage, ce qui m’a déprimée car je voulais justement leur faire une très forte impression en me faisant super belle.

Nous voilà donc à l’accueil. Ah. Ce n’est pas la même secrétaire que l’autre fois. Elle, c’est plutôt genre "chui bonne pour un contrôle fiscal"

Je lui présente nos beaux questionnaires et elle me fait :

"Madame ne rentrera pas avec vous"

"Ah ?" fais-je, démontrant une fois de plus mon extraordinaire capacité de répartie.

"Personne ne va rentrer avec vous, même pas le docteur" (quel dommage .. il est pas mal !)

Puis, de sa voix aussi douce que du papier de verre elle ajoute :

"On vous a dit qu’elle allait pouvoir rentrer avec vous ?"

Moi : "Ben oui"

La secrétaire marque une pause pour augmenter l’effet dramatique puis lâche :

"Bah non !"

Après relativement peu d’attente nous voilà dans le "vestiaire" où ma taxi a le droit de venir. Je lui fais donc un beau streap-tease (le questionnaire servait à rien, en fait faut tout enlever !) après quoi le médecin vient poser un cathéter pour mettre la potion magique, enfin plus exactement il cherche un endroit sur mon bras qui n’a pas brûlé. Oui parce que la veille, pour me remonter le moral, je me suis fait un gâteau. Comme le moral était très bas, le gâteau était énorme. Et comme je suis aussi adroite que bonne cuisinière, j’me suis brûlée à chaque fois que j’ai testé la cuisson, qui n’en finissait pas ..

Oui alors donc, me voilà avec un seyant truc bleu transparent, la petite culotte que j’ai eu le droit de garder et l’aiguille plantée dans mon bras. Puis une dame, à qui je ne manque pas de redire que je suis claustro, m’emmène dans la fameuse petite pièce qui me terrorise depuis 8 jours. Finalement vu qu’on m’a fait enlever mes lunettes, j'ai rien vu. Je n’ai aucune idée de ses dimensions (je parle de la pièce, pas de la dame).

Elle me demande de m’allonger sur un lit qui, ma foi, a l’air plutôt confortable, et de placer mes seins dans deux trous qui en auraient contenu 4 comme les miens.

Ah.

Comme je vous l’ai déjà dit, allongée je suis plate (que ce soit recto ou verso). Alors pour faire rentrer les seins dans les trous, encore eut-il fallu qu’ils y pendâssent. On a dû creuser sévère. C’est là qu’on prend la mesure des bienfaits du yoga! Je me suis contorsionnée, la dame a poussé. Han ! Han ! Bon, ça y est !

Après quoi, elle me met un casque sur les oreilles. Hm, cool ! De la musique douce pour accompagner la chansonnette que j’ai décidé de leur pousser !

Ben pas du tout.

C’est pour atténuer le barouf que paraît-il, l’appareil ne va pas tarder à faire.

Bon, me voilà en place, ya plus qu’à faxer.

Misère. Ça bouge ! Le lit sur lequel je gis rentre dans l’anneau !!

Bon, que fais-je ? Chante-je tout de suite? Au lieu de ça je lui demande si au bout, c’est OUVERT (nonobstant le fait que de toutes façons je vois pas le bout puisque je suis à plat ventre, la tête posée sur le côté). Toutefois, cette adorable personne se place de l‘autre côté de l‘anneau et me fait youyouh ! pour me montrer que c’est pas fermé. Après quoi elle sort de la pièce en me disant de me détendre.

Je ne suis pas quelqu’un de contrariant, moi, non, vraiment pas. J’me suis tellement détendue que ça m‘a réveillée quand l‘appareil s‘est mis en marche (c’est en effet très bruyant). Bon, j’aurais peut-être pas dû reprendre un xanax à l’hôpital, alors que j’en avais pris un ce matin et un cette nuit.

Et un hier soir.

Conclusion : dans ce truc, pour se détendre c’est zéro. Ya qu’un truc à faire : rien. Ça s’est très bien passé car rien, je sais particulièrement bien le faire.

La même gentille dame est venue me réveiller quand c’était fini, elle me retire le cathéter. Et voilà qu‘à l’aide d’un coton imbibé de je ne sais quoi, elle se met à frotter avec vigueur toutes mes traces de brûlure. Je dis rien (le quadruple xanax a dû aider) mais misère ! elle me fait mal !

Bon, quand elle a fini de me peler le bras elle me fait : "Oh mais c'est des brûlures ! Je croyais que c’était des traces de sang séché !"

Bon, je vous raconte la suite demain car là j’ai sommeil ... Je me demande si je fais pas une surdose de xanax ......

(à suivre)

26 mai 2014

Sédatif

Le plus jeune de mes petits-fils est toujours le dernier couché. A croire que la tombée de la nuit le surexcite, lui donne des idées sublimes comme se jeter à plat ventre pour atteindre le sachet de Bêtises envoyées par Édith (il s’imagine sans doute que s’il rampe personne ne va le voir) ou de se cacher pour ne pas se mettre en pyjama..

Si bien que nous voilà fort coites de soudain ne plus rien entendre, ni cris de grands frères qui veulent dormir, ni hurlements, ni badaboum parce que la boîte de Nesquik pourtant haut perchée a chu en répandant l’intégralité de son contenu sur le sol, et ce par l’opération du Saint Esprit puisque l’enfant jure ses grands Dieux qu’il n’y est pour rien, si bien, disais-je, que nous voilà toute surprises par le doux ronflement émanant du fauteuil sur lequel le petit s’est endormi d'un seul coup devant la télé ... laquelle offre - comment n'y avoir pas pensé plus tôt ? - un programme quelque peu sédatif ...

P1090677r

 

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25 mai 2014

Real eyes

Puisque j’ai les mots au bout de la plume, je t’en prie, ne romps pas ce fil qui nous lie. Je me sens si petite parfois que dans ces moments la vie ne me porte plus, elle m‘emporte comme si j’étais une bulle.

Maintenant que je ne te vois plus, maintenant que je ne te touche plus, tu me manques tellement Maman. Alors je pense à toi, je te revois et je me sens paisible et rassasiée. Tu sais, il y a eu tellement et tellement de rancoeurs, de contradictions en moi depuis que tu nous as quittés!

Enfin je suis en paix. Enfin je peux te parler du plus profond de mon cœur.

C’est le matin, le ciel avec ses couleurs si tendres, et les arbres Maman, tellement vivants! C’est si beau que ça me fait mal ... Alors je m’assieds tranquillement, et ainsi blottie dans un sentiment de vie qui se dilate, je te prends la main. Tu avais de toutes petites mains, Maman, avec des doigts très fins, des doigts de petite fille. Sais-tu que ma grande a les mêmes mains que toi ?

Je ferme les yeux sur cette sensation tiède, et j’ai l’impression d’entendre les pulsations de ton cœur comme lorsque j’étais dans ton ventre, ces pulsations qui ont été ma première musique.

Ma première musique : le langage du cœur.

Cette musique m’ancre à toi, cette musique m’ancre à moi. Je me recentre. Je me retrouve. J’entends le son du monde.

Maman, approche-toi, je ne te l'ai pas assez dit :

 

merci de m'avoir donné la vie.

24 mai 2014

Devinette

A la demande générale de ma soeur je vais vous remettre le post de ce matin, "La solitude, ... etc", que j'ai enlevé tout-à-l'heure parce que j'ai encore eu des problèmes avec les comms qui m'empêchaient insidieusement d'aller les lire.

Après je me suis énervée j'ai fait une fausse manip (vous connaissez ma grande patience!)

En attendant, je vous laisse avec une petite devinette :

Doudette

 à votre avis, qu'est-ce que ma fille donne à ses chats ?

Doudou2

(pour Angèle : interdit de penser à la première aplatie comme une crêpe sous le second ! concentre-toi sur la question !)

24 mai 2014

La solitude, ça n'existe pas

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C’est l’histoire d’une meuf qui se sent seule. Pas seule-seule, mais seule à plusieurs, une seule entourée, en somme. La solitude n’attend pas le nombre des années, et il peut arriver qu’on se la prenne dans la tronche à un âge très avancé. On s’y attend pas, on avance guilleret sur la corde de la vie, et vlaf ! La solitude déboule sans prévenir. Faut dire que c’est pas le genre de truc qui fait des grands signaux, en général.

Donc, la meuf, elle se sent seule. Faut dire qu‘elle a pas de mec. Déjà, c’est pas marrant. Un mec, c’est top comme compagnon de jeu. On peut dire ce qu’on veut, mais faut bien reconnaître qu’on a encore rien inventé de mieux pour remplacer les outils divers dont Dame Nature a doté les mâles pour nous distraire la nuit (et accessoirement le jour). En plus, ils peuvent nous réchauffer les pieds.

Mais bon. C’est comme ça, faut faire avec.

Non, le pire, c’est que c’est vrai. Enfin je veux dire, c’est vrai qu’on est toujours seul. Seul quand on naît, seul quand on souffre, seul quand on meurt. Déjà, c’est pas marrant ! Alors on fait comme si. Ça commence tout petit, avec les jeux "on dirait que tu serais mon Prince Charmant et qu’on s’aimerait toute la vie". Ado, des fois, ça s’aggrave. On se met à parler dans notre tête à des gens imaginaires. Perso ça fait un bail que j‘ai des discussions dans ma tête avec des gens, d’ailleurs mon fils me le dit souvent que je ne suis pas toute seule sous mon scalp.

C'est bizarre cette image que je peux donner : fofolle, mais aussi forte et posée. Ce n’est pas tout à fait faux, notez. Mais c’est tellement pas vrai, notez aussi. On m’a tellement souvent dit que je suis solide.. Solide ! J’en déménagerais sur une autre planète. Ce n’est pas parce qu’on ne peut s’appuyer sur personne qu’on a besoin de personne, croyez-moi. Mais on n’ose pas. On a peur de gêner, d’empiéter sur la solitude de l’autre. Pis c'est pas beau de réclamer.

Alors quand on se sent très seul, ben on reste dans son coin. Même si on sait que le pire de tout, c'est la fermeture des ouvertures.

Et on se retrouve encore plus seul.

 

Je remets ce texte à la demande de ma soeur.

 

21 mai 2014

Préliminaires

(elle) hier je suis rentrée avec Ivan, tu sais mon copain avec qui ça m’arrive de coucher …

(copine) oui, et … ?

(elle) ben on en était aux préliminaires, et ça durait, ça durait … à un moment je lui dis les préliminaires ça va, on peut faire l’amour maintenant ??

(copine) et ?

(elle) Il me sort : "Ya des fois, tu pénètres la femme tu sens rien… Ben avec toi c’est comme ça ! Alors si ça te fait rien je préfère qu’on en reste aux préliminaires!"

 

CDH blogspotqd-je-serai-grande2R

 

20 mai 2014

Bleu

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