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"Cent" blog fixe
29 avril 2014

Sucré-salé

C’était en janvier au moment des soldes, j’étais tombée avec ma fille sur une sacrée aubaine ! Oui, parce que les magasins quant on n’a pas le sou franchement c’est pas le top, surtout que vous avez vu toutes ces jolies choses qui vous appellent avec leur petite voix mielleuse ?

C’est comme ça que je suis tombée sur une veste pour dormir, avec une capuche – une capuche ! j’imaginais même pas qu’on pouvait faire un vêtement de nuit avec une capuche ! A peine je l’ai touchée c’était mort, je savais que j’allais la ramener à la maison. Une douceur inouïe. Et pourtant je n’y croyais pas trop, toujours la capuche, je trouvais ça tellement bizarre une capuche pour dormir, ou alors je ne la mettrai pas mais ça allait me gêner dans le cou ?

Mais avant, les filles, vous qui ne dormez pas seules il faut que vous imaginiez ce que ça fait quant on n’a plus de bras. Je parle de bras masculins bien sûr, vous savez ces trucs faits pour que les jours "sans" on puisse s'y réfugier. Ah ! poser sa tête au milieu de bras tout chauds (ou sur une poitrine) (velue, de préférence) ça f(er)ait tellement de bien ! C’est pour ça que nous autres les seules, on en a ras-le-bol à un moment donné d’aller au lit !!!! C’est vrai quoi, et notre bras ?? Hein ? Qui va nous entourer et nous envelopper avec son bras sucré-salé ???? Car oui, un bras d’homme c’est du sucré-salé ! Ferme et dur, mais pas une dureté qui fait du mal. Une dureté qui fait du bien. Qui rassure. Qui éblouit. Qui vous tient et vous caresse en même temps, qui vous fait tout oublier, oublier les coups de vieux, enfin plutôt les coups de vieille, parce que d’un seul coup vous êtes livrée à un duo de bras doux et musclés, si longs qu’ils font parfois plusieurs fois le tour de votre personne. Les filles, militons pour les bras !!!!! Les-bras ! Les-bras !!!!

Oups.

Désolée.

Où en étais-je ? Ah oui. La veste.

Or donc arrive le soir. J’enfile ma veste. Tout d’abord première surprise, une douce chaleur m’envahit. Et non seulement une douce chaleur, mais des caresses aussi. Ma main se déplace toute seule, elle passe sur cette matière exquise, d’une douceur inouïe.. Oh mon Dieu que c'est bon ! MMMhhhhhhh....

Et voilà que je me câline, et voilà que je me réchauffe, et voilà que je m’endors avec le sourire béat d’un bébé gavé de lait ....

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28 avril 2014

Souriante et épanouie

 

pc_rose

 

(elle) Le type avec qui j’ai tchatté cette nuit, il voulait absolument venir chez moi alors que j’ai bien marqué dans mon profil que je cherche une histoire sérieuse ! Je lui dis "Non mais t’as pas compris qu’on cherche pas la même chose ?" Tu sais ce qu’il me répond ?

(copine) ???

(elle) Ah la menteuse genre je veux du sérieux ! Mais t’es comme tout le monde, à notre âge on a tous des envies, si tu veux rencontrer quelqu’un vaut mieux que tu sois souriante et épanouie que frustrée !!! Non mais il va où lui ? Je le fais pas venir alors je suis frustrée ! T’en connais beaucoup toi des femmes qui font venir un mec chez elle à deux heures du matin ??

(copine) Ben peut-être que vous ne cherchiez pas la même chose ..

(elle) Tu parles ! C’est juste un mec seul chez lui qui essayait de tirer un coup ! Faut arrêter d’être frustrée sexuellement ! pffffff, qu’est-ce qu’il m’a énervée !

27 avril 2014

Bon dimanche !

P1080731

Mes amis, je vous souhaite un bon dimanche !

Ici, c'est pluie et compagnie ..

 

P1080732

je me demande si vous allez trouver où ont été prises les photos ..

16287751

Bisous !

 

26 avril 2014

Comme des cadeaux précieux

brune1sepia

La langue italienne me fait fondre comme de la crème. Ça vient d’un béguin de vacances de mes tendres années, il s’appelait Ugo, c’était un Italien, un Italien de l’Italie, ce pays plein d'odeurs, de couleurs merveilleuses, ce pays qui était la passion folle de mes parents .. L’Italie, c’était notre Eldorado, je me rappelle après avoir franchi la frontière, gamine, je me ruais sur le sol pour l’embrasser, ah que je t’aime Italie que je t’aime !  et je me relevais les doigts pleins du goudron fondu par la chaleur. A cette époque, passer la frontière c’était pas rien, une file interminable de voitures qui attendaient leur tour, Papa au volant de sa 404, la remorque aux fesses, oui parce que les premières années c’était la remorque, blindée à mort, pas les moyens d’avoir une caravane, enfin ils l’ont eue mais un peu plus tard à l’occasion d’un petit héritage. Non là, on n’en était qu’à la remorque, même qu’une fois il a fallu tout déballer, absolument tout, et comme il n’avait rien trouvé, le douanier s’en était pris à mon petit carnet, sauf qu’à cette époque je ne savais pas écrire, alors lui, il a cru que tous ces signes c’était des codes, qu’on était des espions ou quelque chose du genre, mes parents s’étaient étonnés de ce professionnel acharnement, mais rien n’a jamais pu entamer leur joie de partir et ils avaient remballé la remorque et mes carnets éparpillés en sifflotant ..

Ma mère, un vrai sirop de la rue, à 16 ans le sac à dos avec sa petite tente, après elle a contaminé mon père, lui qui ne connaissait que ses Sables, elle ne vivait que pour les vacances.. On partait les deux mois direct, juillet avec ma mère seulement, on n’allait pas loin pour que papa puisse nous rejoindre le week-end, août c’était les congés du père et c’est là qu’on partait pour l’Italie, toujours quelque chose qu’on n’y connaissait pas, et même si on connaissait on y retournait parce que c’était tellement beau, l’Adriatique et le ciel bleus à l’infini ! Les cloques qu’on se chopait au soleil, la peau du dos en lambeaux, impossible d’y poser le drap de couchage ! Trois jours plus tard on était cuits comme des pains d’épices, et à peine in piedi on courait trois, dix fois jusqu’à il Mar Adriatico, ce qui fait que tout le temps on avait du sel sur les bras à lécher avec délice ..

Alors le Ugo, était-ce à Fano, à Rimini, à Serigalia ? Je ne sais plus, je me rappelle juste de mes 13 ans, de ses 18, du petit bal dans la nuit tiède et parfumée, ma tête posée dans le creux de son cou et ses mots qui s’égrenaient, toutes ces choses qu'il m'a dites comme des cadeaux précieux, du miel sur ma peau des caresses de plume, il me déshabillait de mots pour me vêtir des siens, et ça éclipsait tout, ça bruissait, je faisais un pas, ça ondulait, un peu d’élan et je me serais envolée … Alors forcément, j’avais bien été obligée de gémir et de gémir encore, alors évidemment mes jambes avaient ployé et toute ma vie avec, je me tenais aux mots, à ses cheveux dorés qui sentaient si bon, je les tenais fort comme une rassurance dans cette perdition, et je respirais à petits coups, pour trouver la force de ne pas être forte, de n’être rien, rien qu’une petite nana recroquevillée dans des mots …

25 avril 2014

E.T. chez les Peaux-Rouges

Dieu que j’aime l’Italie ! avec mes parents, nous y allions tous les étés avec une régularité de métronome. Ah ! le soleil d’Italie !!! ses brûlures qui nous pelaient le dos !! ah, l’Adriatique !!!!!!! ses méduses et ses moustiques !!! ah ! Pompéi, Paestum !!!  marcher des heures sous un soleil de plomb, arriver enfin à un point d’eau, pour y lire : aqua non potabile (eau non potable) et en baver de dépit !! quelle émotion !!! quelle aventure !

A propos d’aventure, ça me rappelle un truc.

C’était un beau mois de juillet, il m’en souvient, les cigales chantaient et les moustiques piquaient. Normal, puisqu’on était dans le Gard. Alors à propos de moustiques, j’avais lu quelque part que pour s’en débarrasser, il suffit de placer des oignons frais en lamelles dans une coupelle. J’étais beaucoup plus jeune que maintenant, mais déjà très futée : je me suis dit comme ça que ce serait beaucoup plus efficace si je mettais les oignons directement entre mes orteils et sur mes tongs. En moins de temps qu’il n’en faut pour l’écrire, une meute de moustiques fonçaient sur mes pieds en rameutant tous leurs copains. Moi qui avais compris que l’oignon a un effet répulsif ! ben il a plutôt un effet séductif !

Oui alors donc, lors de ce séjour in ze Sud, un matin je me réveille avec des plaques de boutons partout sur la partie supérieure de mon anatomie. Enfin, quand je dis des boutons, je suis modeste : un chapelet rouge tomate me boursouflait du nez jusqu’aux épaules (en passant par les bras, le décolleté (quoi ? c’est pas parce que mes seins ressemblent à des chapeaux de religieuses (je parle des gâteaux) que j’ai pas le droit de dire : décolleté !). Oui, donc. J’en étais où ? ah oui. Les plaques.

"Que vois-je ?" geins-je en rapprochant mon visage du miroir. Et j’enchaîne d’une voix d’outre-tombe : "Voilà,  chui foutue ! on dirait E.T. chez les Peaux-Rouges !! personne ne voudra jamais de moi !!!! je terminerai vieille fille, rongée par les pelures d’oignons !!!!! Bouuuuuuuuh!"

"Hors de question que je laisse ces gros boutons rouges me pourrir la vie !" enchaîne-je in petto, "déjà avec l'allure que j'ai avec mes bottes en caoutchouc!" (ben oui vous vous êtes déjà barbouillé les pieds avec du jus d’oignons ???? je vous dis pas comment c’est tenace, cette cochonnerie !).

Alors malgré les 42°ambiants, je m’enveloppe d’un châle, comme qui dirait une mini-burka, tout en restant en maillot pour pas mourir tellement j’ai chaud. C’est dans cet accoutrement que je débarque chez le docteur du coin.

Même pas ému, il lâche :

- Oh, la mode parisienne est seyante cette année. Qu’est-ce qui vous amène ?

Là, dans un geste théâtral, je laisse tomber mon châle.

- Ben dites donc, vous êtes drôlement rouge !

- C'est un peu pour ça que je viens vous voir ! (Telle fut ma subtilissime réponse).

- Ohhh !! qu’il s’exclame en se penchant sur mon cou, mais c’est des Trombicula autumnalis !

- QUID ????

- Des aoûtats !

- Des aoûquoi ? que je fais.

- Des aoûtats. Vous savez, ces charmantes petites bêtes qui sortent en août !

- Heu oui, sauf que là, on est en juillet ..

- Ah bah oui, vous avez beaucoup de chance !!

- Heu ?? ..

- Ben oui, sinon vous auriez jamais su ce que c’est ! ça aurait été dommage !

Oh bah ça, pour être dommage,

b

ça aurait été dommage !!

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24 avril 2014

"Le théorême du homard", extrait

lit

 

Ce que j’ai fait ensuite était indéniablement une conséquence du brouillage de mes pensées dû aux incidents extraordinaires et traumatisants qui s’étaient produits au cours des quelques heures précédentes : ma main dans la sienne et l’effet extrême de la présence de la plus belle femme du monde debout devant moi, nue sous un drap de bain.

Je faisais de grands efforts de concentration. Mon cerveau n’avait pas fini de traiter l’épisode de ma main dans celle de Rosie.

N’ayant jamais été aussi attiré sexuellement par une femme je me suis soudain senti tenu d’examiner ses oreilles. J’ai tendu la main et j’ai écarté ses cheveux. Chose surprenante sa réaction a été différente de celle relatée dans le roman que nous avions étudié en cours de français. Rosie a passé ses bras autour de mon cou et m’a embrassé.

Je suis persuadé que la configuration de mon cerveau s’éloigne du modèle de connexion standard. Mes ancêtres n’auraient pourtant pas réussi à se reproduire s’ils n’avaient pas compris certains signaux sexuels élémentaires. Cette aptitude était programmée en moi. J’ai rendu son baiser à Rosie. Elle a réagi.

Nous nous sommes regardés un long moment puis je me suis approché pour l’embrasser encore.

(…)

- Il faut que j’aille chercher quelque chose dans ma chambre, ai-je dit.

- Bonne idée. Dépêche-toi.

Comme ma chambre n’était qu’à onze étages de celle de Rosie, je suis monté à pied. J’ai pris une douche puis je suis redescendu jusqu’à la chambre de Rosie. Quarante-trois minutes s’étaient écoulées. J’ai frappé à la porte et Rosie m’a ouvert, portant cette fois une tenue de nuit qui était plus suggestive que le drap de bain.

J’ai parcouru la chambre des yeux. Le couvre-lit était replié, les rideaux tirés et il n’y avait qu’une lampe de chevet allumée. Je lui ai tendu ….

 

... Que lui a-t-il tendu à votre avis ? Qu’est-il allé chercher dans sa chambre ?

point_d_interrogation

 

23 avril 2014

"Le théorême du homard", ou comment fondre pour un type complètement loufoque

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Lui, c’est une espèce de Professeur Tournesol, mais un prof qui serait jeune, beau et musclé. Un type complètement décalé, pour ne pas dire totalement à la masse, le prototype même du scientifique surdoué mais complètement asocial. Tout ce qui se présente à lui est exploré à fond et parfaitement tenu sous contrôle. Il analyse tout, telle la tenue vestimentaire des femmes qui est destinée à envoyer des signaux de disponibilité sexuelle afin d’attirer un partenaire dans le cadre d’une stratégie de reproduction (oui, au début, ça surprend, mais vous verrez, on finit par s’y faire rire)  

Il est donc parfaitement logique pour lui de créer un programme pour trouver l’Épouse Idéale, programme dont l’un des points non négociables est d’accepter de manger du homard tous les mardis (d’où le titre).

Elle, évidemment, ne répond à aucun des 300 critères très précis du programme en question. Elle est même tout-à-fait inadéquate, comme il le lui dit avec un romantisme très sûr.

Et pourtant …

J’ai adoré ce livre, vraiment ! Une véritable bouffée de fraîcheur dans ce monde de rencontres où l'on peut tout contrôler, tout, sauf un paramètre essentiel qui n’entre dans aucun questionnaire, aucun programme et sans lequel rien n’est possible : le fait de se plaire ..

 

21 avril 2014

Un moment suspendu

P1080824

20 avril 2014

Joyeuses Pâques 2014

blondee

On raconte que lorsque Jésus passait quelque part, toutes les plantes et tous les animaux de la terre baissaient la tête devant Lui en guise de respect. Tous, sauf le lys, cette fleur magnifique originaire d'une île près du Japon.

Jusqu'au jour où il vit Jésus sur la croix. Alors, pour la première fois le lys courba la tête.

Depuis ce jour, le lys penche en avant ....

 Mes amis,

que ces Pâques vous soient douces !!!!!

Soyez heureux de pouvoir vous régaler de chocolat, soyez heureux d'aimer Jésus, ou simplement juste comme ça, .. pour le bonheur d'être en vie !!!

 bb paq

19 avril 2014

Gourmandise

P1030932

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