Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité

"Cent" blog fixe

7 mars 2014

Amiens

Eh bien non, les photos d'hier ce n'était pas Amiens, à l'origine capitale des Ambiens (peuple de Gaulois-Belge), évangélisée au IVe siècle par St Firmin. Amiens, c'est ceci :

P1030830

Oui bon elles se ressemblent toutes vous allez me dire .. Il n'empêche que la cathédrale d'Amiens est classée patrimoine mondial (ce qui n'a pas empêché qu'on construise un truc affreux juste à côté).

P1030803

C'est à Amiens que se déroula l'anecdote fort connue du manteau de St Martin, ce dernier étant un cavalier de la légion romaine qui, après avoir croisé un mendiant transi de froid, coupa son manteau avec son épée pour lui en donner la moitié.

P1030780

Bon, là, vous avez deviné où c'est ? Ben oui : un cimetière !

P1030778

.. avec entre autres, la tombe de Jules Verne, où on a représenté l'écrivain, soit ressuscité, soit il a pas du tout envie de mourir et il se fait la malle !! (Jules Verne était Nantais mais il a épousé une Amiénoise et s'était installé définitivement à Amiens à l'âge de 43 ans).

P1030872

P1030874

Petit tour dans la ville, avec ses maisons typiques de la Picardie..

P1030878

P1030881

 Amiens est appelée "la petite Venise du Nord"

P1030889

Un Amiénois qui prend un bain de pied ? Vous croyez ?

 

Belle journée à vous mes amis !!!!!!!

Publicité
Publicité
7 mars 2014

Tout mais pas l'indifférence

Olympia 84

photo perso 1984

Je me rappelle la première fois que j’ai entendu "Pas l’indifférence", la chanson de Goldman. Je me rappelle de ses mots quasi chuchotés, il était encore tout timide à l’époque, pas encore connu - ce serait pour l’année d’après.

J’avais écouté les paroles de sa chanson et je m’étais dit : "Il les a écrites pour moi !". C’est tout à fait ce que je ressentais : je voulais tout, j’étais d’accord pour tout, pour la peur, les pleurs, les larmes et les souffrances, tout mais pas l’indifférence !! C’est fou ce que cette terreur de l’indifférence a pu me faire faire tout au long de mon existence, qui représente quand même un peu plus d’un demi-siècle. Un demi-siècle ! dit comme ça, ça donne le vertige.. Mais bref. J’avais une telle soif du regard d’autrui, du regard d’un homme, que je m’offrais, le corps le cœur et tout le reste, je donnais tout, le meilleur de moi-même, et même encore plus. Car croyez-moi, je suis une nana capable de choses que vous ne pouvez même pas imaginer. Je suis d’une gentillesse infinie. Trop gentille, on me l’a toujours dit, même si dans la bouche des gens, ça voulait dire "trop c..". Mais bref, j’avais cette béance en moi, je le comprends aujourd’hui, j’avais ce gouffre que rien ne semblait pouvoir combler, si ce n’est tout mon amour, des couches et des couches d’amour, comme un St Honoré géant. Au nom de cet amour, je prenais tout. Même des baffes dans la tronche. Tiens ça me rappelle quelque chose .. mais bon, une baffe c’est mieux que rien non ?

Depuis, je me suis rendu compte qu’il y a des hommes qui ont un sixième sens pour ça, pour repérer les nanas comme moi qui sont prêtes à tout pour recevoir des miettes. Mais bon, on va dire que c’est de bonne guerre et que c’est de la faute à personne s’il m’a fallu toute une vie pour m’en apercevoir. C’est juste dommage que j’ai assimilé ça à de l’amour. J’aurais pu, je sais pas moi, travailler dans un truc humanitaire ? ah bah oui, mais je n’aurais peut-être pas reçu autant de baffes ..

C’est bête ça !

6 mars 2014

Picarde

P1070661

P1070669

P1070722

P1070736

6 mars 2014

Message provisoire

Avertissement : la fin de ce message s'adresse à un public majeur et averti.

piscinee

Bonjour les amis,

encore un matin avec mes copines les larmes. Qu'est-ce qu'elles m'aiment, c'est fou ! Toujours là, au garde-à-vous quasi, même quand je dors sagement sans embêter personne... Seulement voilà, j'ai placé mon blog dans la catégorie Humour alors va falloir faire quelque chose, ça urge !

Je me sens.. comment dire. Je ne me sens pas chez moi. D'ailleurs ai-je un jour été chez moi ? Ai-je un jour été moi ?

Tout ça c'est à cause des hommes. J'ai rien contre les hommes hein attention, je les adore ! Enfin, quand je suis contre, justement. Mais bon, le reste du temps c'est plutôt l'enfer.

Je me rappelle un soir ... 

Il m'avait fait sortir de mes gonds. Je sortais super bien de mes gonds à l'époque. On aurait dit qu'il n'avait qu'à appuyer sur un bouton et hop ! la machine démarrait au quart de tour ! J'étais donc là, en train de trépigner en lançant mes bras et mes jambes dans tous les sens, vous savez c'est comme quand on crève de souffrance, c'est insupportable alors on remue dans tous les sens pour s'en débarrasser, jusqu'à ce qu'on réalise que ça sert à rien, c'est dedans. La souffrance, c'est dedans.

Et puis d'un coup j'avais vu son regard. Son regard profondément satisfait. Et mon sang s'était vidé d'un coup. Il le faisait exprès. Il me faisait crever de douleur, exprès.

Alors j'avais arrêté de crier et j'étais sortie. J'étais sortie sans vouloir savoir où mes pas allaient me porter. J'avais emmené avec moi les chagrins les contradictions la tristesse la vanité et ma vie. J'avais marché dans la nuit avec le secret espoir de n’avoir jamais à revenir. Mais je savais déjà que ce soir-là encore, je rentrerais.

Il pleuvait un peu, mais surtout il faisait venteux. J'avais croisé deux jeunes gens qui m'avaient gentiment fait du gringue, puis un chien qui promenait son homme. Et encore un homme que je croisais souvent au gymnase, pas mal du tout d’ailleurs (l’homme, pas le gymnase) il faisait du tennis, et on avait commencé à parler un peu à la clarté d’un lampadaire.

A croire que dans ma ville la population nocturne est exclusivement masculine.

Ça fait un bail que j’ai pas fait l’amour en pleine nuit adossée à un arbre.

C’est ce que j’avais fait. Enfin je veux dire, je m'étais appuyée à l’arbre pendant qu‘on se parlait. Et d’un seul coup il y avait eu un coup de tonnerre. Dans tous les sens du terme, on va dire. Ça m’avait obligée à détourner les yeux, ce qui tombait vraiment bien, parce que je commençais à avoir des idées pas catholiques. Faut dire qu’il ne me lâchait pas des yeux. Si encore il était moche. Au lieu de ça il me plaisait vraiment beaucoup. Ga-ga.

De grosses gouttes de pluie avaient commencé à s'écraser au sol avec un bruit mat. J’ai toujours aimé la pluie au point qu’un jour, je me suis déshabillée dessous (je vous le déconseille : ça pique, c’est froid, ce qu’on raconte au sujet de ce fantasme est largement surfait). D’y repenser me rend joyeuse, je me mets à rire, nous faisons quelques pas, la pluie nous dégoûline dessus, et je ne sais pas si c’est l’éclairage du lampadaire, mais Ga-Ga me regarde d’une drôle de façon. Ah, ok ! Mes seins sont imprimés sur mon T-shirt à cause de la pluie !! Bon, ben je crois que je vais rentrer, moi. Il me conseille d’attendre chez lui que les trombes d’eau se calment un peu, il habite à côté, là. Oui, juste là. A côté.

J’avoue, j’hésite, ce qui me donne largement le temps d‘être trempée comme une soupe. Et à lui de m’enlacer. Misère, allo la Terre ??? Il me demande s’il peut m’embrasser. Je m’abîme dans la contemplation d’un lampadaire. Purée autant que mon regard amortisse un peu le prix que ça nous coûte. Le ciel est déchiré d’éclairs, un peu comme moi on va dire quand Ga-ga soude sa bouche à la mienne. Mon Dieu non s’il vous plaît. Au secours. Pas de la tendresse d'homme. Pas ça.

Heureusement qu’il a glissé sa main sur la peau nue de mon dos pour me rappeler que j‘en avais un, parce que là franchement je suis trop préoccupée par ce que sa langue me fait. Misère de misère. Elle sait faire ça toute seule ??? Je me mets à trembler, de froid et de chaud tout à la fois. En fait, il faudrait que je récupère un peu mes esprits. Ouhlala. Comment on fait déjà. Inspire expire. Non franchement ça va pas le faire. Si seulement mon cœur pouvait s’arrêter de battre. De battre aussi vite je veux dire. Un peu moins vite s’il vous plaît. Il s’écarte et j’en profite pour essayer de retrouver ma respiration. Mes larmes se mêlent aux gouttes de pluie. Et lui qui me regarde, qui me sourit. Il m’attrape par la taille et me serre contre lui, nous nous dirigeons vers une des petites maisons de brique rouge, tout près, là où il habite. A peine la porte refermée, il me retire mes vêtements, il me pousse contre le mur, ses mains glissent sur ma peau un peu collante à cause de la pluie et de la sueur, je suis toujours là à chercher mon souffle, j’ai l’impression d’être dans un truc de ouf, il appuie sa tête contre moi, je ne peux plus m’arrêter de trembler, non je n’ai pas froid je t’assure je n’ai pas froid, et tu enfouis ta bouche dans ma toison douce, je gémis, ma peau est parcourue de frissons incontrôlables.

Oublier, oublier .. 

J’appuie ta tête contre moi, mes ongles passent dans tes cheveux, j’ai les doigts qui tremblent, les jambes aussi .. je me cambre contre tes lèvres lorsque je sens monter un chapelet d’orgasmes qui se répercute contre les murs gris, et je crie. C'est foutu, je sais que je vais le faire.

Je te vois te caresser doucement en mêlant ta langue à la mienne, ta langue qui a le goût de moi, un goût un peu aigre, et de ta main libre tu sors quelque chose de ta poche. Ah. Une capote. Je ferme les yeux pendant que tu l‘enfiles. Et d’un seul coup je te sens contre moi, tu cherches l’entrée, doux refuge, trou béant, refuge originel où tu veux te cacher, tu poses d’abord sa petite tête contre l’inondation que tu as provoquée, et mon désir d’être pénétrée monte si fort, si violent, que je te le dis, alors d’un seul coup tu entres en moi, tu te cognes, profondément, je te sens qui entre et sort jusqu’au bout, et entre de nouveau, et sort, de la folie. Une dernière fois tu te plantes en moi et tu jouis. Un bruit assourdissant dans mes oreilles à cause de mon cœur qui bat si fort. Je me laisse glisser le long du mur et je serre mes genoux contre moi. Enfin, je retrouve ma respiration normale. Je ne sais pas ce que je suis censée faire, je ne sais pas ce qu’on peut se dire. Je ne sais pas si je regrette. Je tremble encore au moment où je me rhabille, un peu maladroitement, le contact des vêtements mouillés est désagréable. Tu souris, tu m’embrasses en caressant ma joue avec ton pouce.

Je te dis au revoir et je sors,

la pluie tombe encore, tout doucement.

 

3 mars 2014

Premier message

hist0

 Bonjour mes amis !

Je vous souhaite la bienvenue en cet espace, je compte y partager de bons moments avec vous.

Bon Ok pour l'instant c'est un peu tout nu mais on va s'arranger pour que ça ne dure pas !

De quoi pourrais-je bien vous parler pour commencer ?

Tiens, si on parlait de nous, les femmes ? Je veux dire, de notre position, de la façon dont certains hommes se comportent avec nous alors que généralement on est super belles et gentilles et aimables et que la seule chose qu'ils devraient faire c'est nous aimer et être aux petits soins pour nous ? Hein ??

Alors déjà, une petite leçon d'histoire (j'adore l'Histoire, vous noterez).

Je vous emmène aux environs de l'an mille. A l'époque, les femmes étaient des biens meubles. Exactement comme les enfants, les paysans, les animaux et les tabourets. On les vendait, on les offrait, on les v(i)olait et on s'en servait comme bois de chauffe avec un grand naturel. Pour les hommes, demander son avis à une femme au sujet de quoi que ce soit aurait été aussi incongru que si on demandait à notre chaise l'autorisation de nous asseoir dessus.

Des fois, je me demande ce qui a vraiment changé là-dedans ..

Publicité
Publicité
3 mars 2014

Info

Pas fini de mettre tous mes liens d'amis donc faut pas vous vexer si vous n'y paraissez pas encore !

Belle journée à vous ! ♥

bisou gif

Bisous !!!

Publicité
Publicité
<< < 10 20 30 40 41
Publicité
Derniers commentaires
Archives
Pages
Visiteurs
Hier 0
Depuis la création 23 373
Publicité