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"Cent" blog fixe
femme
12 avril 2014

Trop ceci

allonged

(elle) Y a un mec qui me plaisait bien cette nuit sur POF, pas de bol il me fait direct "En raison du très grand nombre de sollicitations dont je suis le fruit je ne pourrais donner une suite favorable à ta requête car je n'éprouve d'attirance que pour les rondes" !! Tu le crois, ça ??

(copine 1) Sont pas vrais ces mecs !!!!! Quant on est mince ils veulent des rondes, quant on est ronde ils veulent des minces !

(elle) Remarque les femmes c'est pareil…… Il me disait (il était vraiment sympa, quel dommage), il me disait que quand il tombe sur une qui lui plaît, c’est lui qui lui plaît pas !! Elle préfère les bruns et les grands !!!!!!! "Pour les femmes" qu’il me fait, "on est toujours trop ceci, pas assez cela, et moi, pourtant bon travail, non fumeur ni buveur, et attentionné réellement, eh bien même ça on me le reproche !!! Les femmes de nos jours elles me disent je n'ai pas besoin d'un larbin à mes petits soins ! Je ne sais plus quoi faire ni comment être, de toutes façon je me ferai critiquer quand même ! Pour l'instant mon coeur ne bat pour personne à part pour me maintenir en vie... "

(copine 2) Oh qu’il est chou !!!!!!! C’est quoi son pseudo ?

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9 avril 2014

Blonde ?

(elle) Je suis en train de repeindre une étagère qu'on m'a filée mais le résultat est moche !!! C'est tout grumeleux ....

(copine) T'as poncé avant ?

(elle) Ah bon ??? Fallait la poncer ??????

lunettes

3 avril 2014

Romance érotique

Un jour, c’était il y a quatre ans, une maison d’éditions m’a contactée. Puis une deuxième. Joie. Enfin, joie mitigée. J’aurais préféré qu’on publie les aventures de mon ado ou de la folledingue en quête de zénitude. Mais bon.

Après un moment d’euphorie bien compréhensible, ma joie est retombée comme un soufflé. Parce qu'apparemment, ce que j'écris est trop fluide, trop sensuel. De la romance érotique, qu’il a dit le monsieur au sujet de ma dernière proposition.

De la romance érotique ??? Ah ??? Moi je veux bien, mais bon.

Prenez une femme et un homme. Mettez les côte côte et glissez la main de la femme dans l’échancrure de la chemise de l’homme. Descendez sa main à elle dans le jean. Vous croyez qu'il va voir une érection direct, vraiment ? (surtout que le programme de la télé a l’air de le fasciner, c’est des voitures qui tournent en rond).

Maintenant re-prenez les deux mêmes. Elle lui murmure des chéri, chouchou, trésor, mon chat, mon cœur, mon ange. Des mots à ce point rebattus que c’est à se demander comment ils peuvent encore remplir la moindre fonction. Et pourtant ça marche, ça sort tout seul, c’est plus fort qu’elle, du miel, des caresses sur des caresses. Et murmurant elle glisse sa main dans l’échancrure de la chemise. Elle le connaît par cœur, ce petit coin-là, c’est doux, c’est foisonnant, c’est tiède. La main de la femme caresse les poils avec un plaisir indescriptible. Toujours pareil, toujours pareil, toujours pareil. Sa main glisse doucement, tourne sur elle-même, revient au point de départ, repart par le même chemin connu, toujours les mêmes sentimètres explorés, et ça dure des heures et des heures sans qu’elle se lasse, comme les voitures qui tournent en rond. Le plaisir persiste, intact.

Ahurissant.

Elle regarde la course à la télé sans la voir, juste occupée par sa main qui caresse la peau, et voilà que sa main à lui glisse le long de sa cuisse, et voilà que la course l’intéresse beaucoup moins, et voilà qu’il est prêt à échanger n’importe quoi contre une heure de douceur, une minute, une seconde, même une course de bagnoles qui tourne en rond, comme cette main sur son torse ..

pench

27 mars 2014

Avec soi

paqu jaunes

Il faudrait pouvoir se rendre à un rendez-vous vierge.

Vierge de tout, de toutes références, de toutes comparaisons avec l’autre, avec les autres.

Je me demande si les mecs se posent aussi des questions. Je me demande s’ils ont des références, des incertitudes, des doutes. Je me demande s’ils se sentent parfois si minables que finalement ils ont envie de tout annuler, finissent par le faire, persuadés qu’ils sont qu’ils ne seront pas à la hauteur.

A la hauteur de quoi ?

Pourquoi, si souvent, n’arrive-t-on pas à venir avec soi, simplement avec soi ? Pourquoi cette obsession de vouloir être une autre, ou comme l’autre, fut-ce celle de la première fois qui l’avait tant charmé ? Mais les jours passent et la vie laisse des traces, et pas toujours celles qu’on voudrait.

Lui, qu’en dira-t-il ?

27 mars 2014

Le désir que j'ai de toi

cuivre

Nous sommes en l’an 48 de notre ère, à Rome la Magnifique. Dans le palais de l’empereur Claude, on est en train de célébrer les noces de Marcus Alexander avec une petite fille qui n’a pas 13 ans. Cette jeune Romaine est la fille d’Agrippa, lui-même petit-fils d’Hérode-le-Grand.

Vous avez entendu parler de la mise à mort à Béthléem, à l’annonce de la naissance du "roi des Juifs", de tous les bébés garçons de moins de deux ans ? Eh bien c’est lui, c’est Hérode. Hérode aussi qui fait assassiner une de ses épouses, puis la mère d‘icelle, puis encore un de ses propres fils, le père d’Agrippa justement, alors que ce dernier n’a que trois ans.

Bref, la vie d’Hérode est jalonnée de trophées sanglants, et au cas où ça ne suffirait pas, il ordonne qu’au moment de sa mort on massacre les docteurs pharisiens "pour être sûr que les Juifs pleurent lorsqu’il mourra". Délicieux personnage.

Mais bref, revenons à la toute belle Bérénice, puisque c’est d’elle dont il s’agit. Pour reine de Palestine qu’elle deviendra, Bérénice n’en est pas moins femme, et femme romaine, qui plus est. A ce titre, elle n’a aucun droit. A Rome, la condition féminine se rapproche assez de celle de l'esclave ... La femme reste une éternelle mineure, soumise d'abord à la tutelle du père, puis du mari, retombant sous celle des frères en cas de veuvage. Le mari a tous les droits sur elle, y compris le droit de mort. De plus, bien que l’âge légal de mariage soit de douze ans, il n’est pas rare que dès sept ans, la fillette soit fiancée et conduite aussitôt dans la maison du futur avec un titre équivalent à celui d'épouse, ce qui la met à la disposition du fiancé auquel il appartient seul de consacrer définitivement l'union. Sauf que, contrairement aux Grecques mariées après la puberté, les Romaines subissent une défloration précoce qui les fait vivre dans la terreur de leur mari, la consommation brutale étant une réalité courante que Néron, d’ailleurs, lors de la fête de ses noces homosexuelles, singera en imitant les cris et hurlements des jeunes vierges .... Pauvres Romaines ! Elles n’ont rien à envier à leurs sœurs franques..

A la suite de ce premier mariage, Bérénice séjourne à Alexandrie jusqu’à la mort de son époux. Son père la donne ensuite à Hérode de Chalcis qui se trouve être son oncle, ce qui ne l’empêche pas de lui faire deux garçons.

Lorsqu’elle se retrouve veuve pour la seconde fois (elle n’a pas 20 ans), l’empereur Claude nomme le frère de Bérénice, Agrippa II, roi à la place de l’oncle défunt. Bérénice revient alors à Jérusalem auprès de son frère pour y tenir le rôle de reine, mais à cause des rumeurs d’inceste qui circulent à leur sujet, elle est mariée pour la troisième fois à Marcus Antonius.

C’est à cette période qu’elle devient la maîtresse de Titus, alors qu’avec ses légions il tente d’éradiquer toute résistance en Galilée. Leur liaison, que la tragédie de Racine immortalisera, va durer plus de dix ans.

Bérénice se souvient d'un chant d'amour accompagné de la cithare et de la double flûte : "Non, je ne renoncerai pas à toi, même si l’on me chassait à travers les déserts avec des épées. Non, je n’écouterai pas ceux qui me disent de repousser le désir que j’ai de toi".

Un chant qu’un jour, plus tard, bien plus tard, quand Titus sera devenu empereur, Bérénice croira reconnaître.

La dernière phrase lui donne envie de pleurer. Cette phrase, il lui semble qu’elle la connaît depuis toujours : "Non, je n’écouterai pas ceux qui me disent de repousser le désir que j’ai de toi".

Elle a entendu ces mots-là. Il y a longtemps. Elle en est sûre. Enfin, presque sûre. Son cœur se serre. Ce chagrin, très ancien, ce chagrin aussi vieux qu’elle et qui toujours la submerge.

"Le désir que j’ai de toi .....".

 

Titus reginam Berenicen statim ab Urbe dimisit invitus invitam.
Aussitôt, Titus éloigna la reine Bérénice de Rome malgré lui et malgré elle.

Suétone

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25 mars 2014

Première fois

0 vote Valentiner

La vieille dame, au milieu, c'est Valentine, mon arrière-grand-mère maternelle.

Cela se passait en Suisse, dans les années 60.

 

25 mars 2014

La fête au village

0 V

Valentine, qui a tout juste 21 ans, s'est parée de sa plus jolie robe pour aller danser, car c'est la fête au village : on a allumé un grand feu pour la St Jean, et la coutume veut que, si une jeune femme plaît à un jeune homme, il doit réussir à sauter par dessus le grand feu avant d'aller demander une danse à la jeune fille de son choix.

Le feu crépite et un mystérieux jeune homme blond se promène, étranger dans ce village français, seul au milieu de tous ces gens parmi lesquels il ne connaît personne.

Et puis Joseph, puisque c'est de lui dont il s'agit, voit Valentine. Elle est svelte, et fine, et élégante.

Elle rayonne, minaude, bouge la tête doucement, provoquant un infime mouvement de ses cheveux relevés en chignon. "Austère chignon !" se dit Joseph. (Il n’y a que les "filles faciles" qui ont les cheveux dénoués, croyait-on alors !)

Joseph veut être le premier à défaire les épingles de son chignon, le premier à contempler cette chevelure odorante, déployée sur la peau sucrée de cette femme brune.

Brusquement, il s’aperçoit qu’elle aussi le regarde. Elle a les yeux noirs, et le feu qui s’y reflète n’est pas dû uniquement aux reflets de celui qu’on a allumé pour la St Jean... Il lui envoie un sourire grand comme le canton de Vaud.

Valentine se détourne, ses joues sont un peu roses, car à cette époque, les femmes bien élevées ne doivent pas regarder les messieurs.

Joseph se dit qu’il a vraiment enfilé la journée du bon côté. Il va sauter par-dessus le feu, il va gagner son droit à aller demander la main de cette fée. Il prend son élan et réussit son saut par dessus le feu. Vous le savez, l'amour donne des ailes !

A partir de là, ils vivent un amour passionnel et fou.

Chaque matin lorsqu’elle ouvre les volets, la mère de Valentine découvre sur le rebord de la fenêtre des fleurs que Joseph y a déposées. Elle gratifie sa fille d’un sourire vinaigré. "Cet étranger, encore !"

Valentine se renfonce sous ses draps, au chaud, au tiède, là où elle peut se repasser le film des derniers mois, la lumière des yeux bleus de Joseph, la douceur de sa voix, - avec, certes, ce délicieux accent traînant qu’ont les Suisses – sa patrie lui manque, ses montagnes ! Mais pourquoi s’est-il expatrié ? Une querelle avec sa mère, quoi d’autre ? Mais ils ne parlent pas de cette dispute lorsqu’ils se voient, ils sont comme hypnotisés l’un par l’autre, scotchés, nutellisés.. Inévitable : Joseph paraît et Valentine se sent réduite à un état de guimauve flasque. Elle l’aime tellement que quant il est là, il lui manque déjà. Ça commence dès qu’elle pose le pied par terre, la journée se déroule à 2 à l’heure. Elle dure longtemps, un siècle peut-être. Mais il faut bien l’occuper, cette fichue journée. Récurer les marmites qui ne lui ont rien fait, étaler le chien, sortir les draps, à moins que ce ne soit l'inverse .. Jusqu‘à ce qu‘enfin, ils se voient. Enfin, il est là.

Alors ils passent à la vitesse grand V. Si grand que neuf mois très précisément après leur rencontre, leur naît une petite fille blonde aux yeux bleus .. qui deviendra ma grand-mère ...

24 mars 2014

Mon coeur ensoleillé

piedsnus

Hier, entre deux averses de grêlons, je suis allée voter.

Le ciel était bleu, aussi bleu que mon état d’esprit qui se rapprochait de l’euphorie tandis que je marchais – pourtant, je venais de lire le dernier post d’Alain, ce qui m'avait un peu décontenancée. point d'interrogation

J’ai le droit de voter. Je suis une femme et j’ai le droit de voter. Combien de femmes dans le monde ont cette possibilité ?

Or donc, je suis allée voter.

Le ciel était bleu, et mon cœur ensoleillé.

 

20 mars 2014

Contenance

Entendu entre deux copines ..

<< En fait je fume pour me donner une contenance devant les mecs. Je préfère largement les bonbons. Mais va sucer une sucette devant un mec !!!

 

 

wasabi-545x545

 

Leur fantasme absolu !!!!!!!! >>

 

 

3 mars 2014

Premier message

hist0

 Bonjour mes amis !

Je vous souhaite la bienvenue en cet espace, je compte y partager de bons moments avec vous.

Bon Ok pour l'instant c'est un peu tout nu mais on va s'arranger pour que ça ne dure pas !

De quoi pourrais-je bien vous parler pour commencer ?

Tiens, si on parlait de nous, les femmes ? Je veux dire, de notre position, de la façon dont certains hommes se comportent avec nous alors que généralement on est super belles et gentilles et aimables et que la seule chose qu'ils devraient faire c'est nous aimer et être aux petits soins pour nous ? Hein ??

Alors déjà, une petite leçon d'histoire (j'adore l'Histoire, vous noterez).

Je vous emmène aux environs de l'an mille. A l'époque, les femmes étaient des biens meubles. Exactement comme les enfants, les paysans, les animaux et les tabourets. On les vendait, on les offrait, on les v(i)olait et on s'en servait comme bois de chauffe avec un grand naturel. Pour les hommes, demander son avis à une femme au sujet de quoi que ce soit aurait été aussi incongru que si on demandait à notre chaise l'autorisation de nous asseoir dessus.

Des fois, je me demande ce qui a vraiment changé là-dedans ..

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