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"Cent" blog fixe
homme
25 mars 2014

Comme les gâteaux

Copine 1 : Waouh !!!!!!! séduisant ton compagnon !!!

Copine 2 : Oui il est séduisant... et au téléphone il a une voix craquante, c'est comme ça qu'il m'a séduite : avec sa voix. Mais pas touche ! je suis assez possessive et je veille....

Copine 1 : Tu as raison de dire "pas touche" et d'être méfiante (pas de moi, mais des autres rire)

Copine 3 : Ah bah non, pas touche, on n'est pas comme ça!

Copine 4 : Slurppppp!!!!!! tu sais les hommes c'est comme les gâteaux, on a le droit de les apprécier sans les goûter!!!!

brownie

 

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25 mars 2014

La fête au village

0 V

Valentine, qui a tout juste 21 ans, s'est parée de sa plus jolie robe pour aller danser, car c'est la fête au village : on a allumé un grand feu pour la St Jean, et la coutume veut que, si une jeune femme plaît à un jeune homme, il doit réussir à sauter par dessus le grand feu avant d'aller demander une danse à la jeune fille de son choix.

Le feu crépite et un mystérieux jeune homme blond se promène, étranger dans ce village français, seul au milieu de tous ces gens parmi lesquels il ne connaît personne.

Et puis Joseph, puisque c'est de lui dont il s'agit, voit Valentine. Elle est svelte, et fine, et élégante.

Elle rayonne, minaude, bouge la tête doucement, provoquant un infime mouvement de ses cheveux relevés en chignon. "Austère chignon !" se dit Joseph. (Il n’y a que les "filles faciles" qui ont les cheveux dénoués, croyait-on alors !)

Joseph veut être le premier à défaire les épingles de son chignon, le premier à contempler cette chevelure odorante, déployée sur la peau sucrée de cette femme brune.

Brusquement, il s’aperçoit qu’elle aussi le regarde. Elle a les yeux noirs, et le feu qui s’y reflète n’est pas dû uniquement aux reflets de celui qu’on a allumé pour la St Jean... Il lui envoie un sourire grand comme le canton de Vaud.

Valentine se détourne, ses joues sont un peu roses, car à cette époque, les femmes bien élevées ne doivent pas regarder les messieurs.

Joseph se dit qu’il a vraiment enfilé la journée du bon côté. Il va sauter par-dessus le feu, il va gagner son droit à aller demander la main de cette fée. Il prend son élan et réussit son saut par dessus le feu. Vous le savez, l'amour donne des ailes !

A partir de là, ils vivent un amour passionnel et fou.

Chaque matin lorsqu’elle ouvre les volets, la mère de Valentine découvre sur le rebord de la fenêtre des fleurs que Joseph y a déposées. Elle gratifie sa fille d’un sourire vinaigré. "Cet étranger, encore !"

Valentine se renfonce sous ses draps, au chaud, au tiède, là où elle peut se repasser le film des derniers mois, la lumière des yeux bleus de Joseph, la douceur de sa voix, - avec, certes, ce délicieux accent traînant qu’ont les Suisses – sa patrie lui manque, ses montagnes ! Mais pourquoi s’est-il expatrié ? Une querelle avec sa mère, quoi d’autre ? Mais ils ne parlent pas de cette dispute lorsqu’ils se voient, ils sont comme hypnotisés l’un par l’autre, scotchés, nutellisés.. Inévitable : Joseph paraît et Valentine se sent réduite à un état de guimauve flasque. Elle l’aime tellement que quant il est là, il lui manque déjà. Ça commence dès qu’elle pose le pied par terre, la journée se déroule à 2 à l’heure. Elle dure longtemps, un siècle peut-être. Mais il faut bien l’occuper, cette fichue journée. Récurer les marmites qui ne lui ont rien fait, étaler le chien, sortir les draps, à moins que ce ne soit l'inverse .. Jusqu‘à ce qu‘enfin, ils se voient. Enfin, il est là.

Alors ils passent à la vitesse grand V. Si grand que neuf mois très précisément après leur rencontre, leur naît une petite fille blonde aux yeux bleus .. qui deviendra ma grand-mère ...

21 mars 2014

Plus un poil sur le caillou

Ce qui me faisait le plus craquer chez un homme lorsque j'étais jeune, c'était ses cheveux.

Une super tignasse à renifler, à toucher, à fourrager dedans !

P1080016

 Ça, voyez-vous, c'était mon fantasme absolu !

(vous noterez au passage que je n'ai jamais terminé mon dessin..)

Le coup de grâce, c'est de rencontrer quelqu'un qu'a plus un poil sur le caillou et d'apprendre qu'il avait des cheveux comme ça à 20 ans !!!!!!!!!

Enfin passons.

Mon fantasme aujourd'hui ? Ça ne se passe plus trop au niveau physique, je crois ..

Ceci était une ébauche de réponse pour Gilles.

 

21 mars 2014

Blabla

yeux

En ce moment je me sens moche. Je me disais que ça devait être lié au bras que je n'ai pas, je parle du bras d’un homme bien sûr. On ne parle jamais des bras, vous savez, ces trucs faits très précisément pour que les jours "sans", on puisse y déposer ses petites fatigues et ses gros chagrins. Un bras qui entoure et enveloppe, un bras dur et doux à la fois. Un peu comme le sucré-salé en cuisine. Car oui, un bras d’homme c’est du sucré-salé. Ferme et dur, mais pas une dureté qui fait du mal. Une dureté qui fait du bien. Qui rassure. Qui éblouit. Qui vous tient et vous caresse en même temps, qui vous fait tout oublier, les lombaires ramollos et le dos qui fait mal, oublier les coups de vieux, enfin plutôt les coups de vieille, parce que d’un seul coup vous êtes livrée à un duo de bras doux et musclés, si longs qu’ils font plusieurs fois le tour de votre personne.

Seulement voilà, je ne supporte plus qu’on me touche. Alors je me suis dit comme ça, ça doit être leur regard. Leur regard qui me manque. Au moins un. S’il te plaît monsieur, regarde-moi ! Parce que je voudrais pas dire, mais j’ai toujours la même bobine. Et puis je suis toute fine. Super svelte la nana. Alors quoi ? J'en fais quoi si ya pas de mains pour me serrer ?

Et puis je me suis rendue compte que non, tout ça c’est du blabla.

C’est juste mon regard sur moi. Je me trouve moche, voilà.

C’était le coup de blues du vendredi matin ! Amis de la déprime, bonjour !

 

20 mars 2014

Contenance

Entendu entre deux copines ..

<< En fait je fume pour me donner une contenance devant les mecs. Je préfère largement les bonbons. Mais va sucer une sucette devant un mec !!!

 

 

wasabi-545x545

 

Leur fantasme absolu !!!!!!!! >>

 

 

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7 mars 2014

Tout mais pas l'indifférence

Olympia 84

photo perso 1984

Je me rappelle la première fois que j’ai entendu "Pas l’indifférence", la chanson de Goldman. Je me rappelle de ses mots quasi chuchotés, il était encore tout timide à l’époque, pas encore connu - ce serait pour l’année d’après.

J’avais écouté les paroles de sa chanson et je m’étais dit : "Il les a écrites pour moi !". C’est tout à fait ce que je ressentais : je voulais tout, j’étais d’accord pour tout, pour la peur, les pleurs, les larmes et les souffrances, tout mais pas l’indifférence !! C’est fou ce que cette terreur de l’indifférence a pu me faire faire tout au long de mon existence, qui représente quand même un peu plus d’un demi-siècle. Un demi-siècle ! dit comme ça, ça donne le vertige.. Mais bref. J’avais une telle soif du regard d’autrui, du regard d’un homme, que je m’offrais, le corps le cœur et tout le reste, je donnais tout, le meilleur de moi-même, et même encore plus. Car croyez-moi, je suis une nana capable de choses que vous ne pouvez même pas imaginer. Je suis d’une gentillesse infinie. Trop gentille, on me l’a toujours dit, même si dans la bouche des gens, ça voulait dire "trop c..". Mais bref, j’avais cette béance en moi, je le comprends aujourd’hui, j’avais ce gouffre que rien ne semblait pouvoir combler, si ce n’est tout mon amour, des couches et des couches d’amour, comme un St Honoré géant. Au nom de cet amour, je prenais tout. Même des baffes dans la tronche. Tiens ça me rappelle quelque chose .. mais bon, une baffe c’est mieux que rien non ?

Depuis, je me suis rendu compte qu’il y a des hommes qui ont un sixième sens pour ça, pour repérer les nanas comme moi qui sont prêtes à tout pour recevoir des miettes. Mais bon, on va dire que c’est de bonne guerre et que c’est de la faute à personne s’il m’a fallu toute une vie pour m’en apercevoir. C’est juste dommage que j’ai assimilé ça à de l’amour. J’aurais pu, je sais pas moi, travailler dans un truc humanitaire ? ah bah oui, mais je n’aurais peut-être pas reçu autant de baffes ..

C’est bête ça !

6 mars 2014

Message provisoire

Avertissement : la fin de ce message s'adresse à un public majeur et averti.

piscinee

Bonjour les amis,

encore un matin avec mes copines les larmes. Qu'est-ce qu'elles m'aiment, c'est fou ! Toujours là, au garde-à-vous quasi, même quand je dors sagement sans embêter personne... Seulement voilà, j'ai placé mon blog dans la catégorie Humour alors va falloir faire quelque chose, ça urge !

Je me sens.. comment dire. Je ne me sens pas chez moi. D'ailleurs ai-je un jour été chez moi ? Ai-je un jour été moi ?

Tout ça c'est à cause des hommes. J'ai rien contre les hommes hein attention, je les adore ! Enfin, quand je suis contre, justement. Mais bon, le reste du temps c'est plutôt l'enfer.

Je me rappelle un soir ... 

Il m'avait fait sortir de mes gonds. Je sortais super bien de mes gonds à l'époque. On aurait dit qu'il n'avait qu'à appuyer sur un bouton et hop ! la machine démarrait au quart de tour ! J'étais donc là, en train de trépigner en lançant mes bras et mes jambes dans tous les sens, vous savez c'est comme quand on crève de souffrance, c'est insupportable alors on remue dans tous les sens pour s'en débarrasser, jusqu'à ce qu'on réalise que ça sert à rien, c'est dedans. La souffrance, c'est dedans.

Et puis d'un coup j'avais vu son regard. Son regard profondément satisfait. Et mon sang s'était vidé d'un coup. Il le faisait exprès. Il me faisait crever de douleur, exprès.

Alors j'avais arrêté de crier et j'étais sortie. J'étais sortie sans vouloir savoir où mes pas allaient me porter. J'avais emmené avec moi les chagrins les contradictions la tristesse la vanité et ma vie. J'avais marché dans la nuit avec le secret espoir de n’avoir jamais à revenir. Mais je savais déjà que ce soir-là encore, je rentrerais.

Il pleuvait un peu, mais surtout il faisait venteux. J'avais croisé deux jeunes gens qui m'avaient gentiment fait du gringue, puis un chien qui promenait son homme. Et encore un homme que je croisais souvent au gymnase, pas mal du tout d’ailleurs (l’homme, pas le gymnase) il faisait du tennis, et on avait commencé à parler un peu à la clarté d’un lampadaire.

A croire que dans ma ville la population nocturne est exclusivement masculine.

Ça fait un bail que j’ai pas fait l’amour en pleine nuit adossée à un arbre.

C’est ce que j’avais fait. Enfin je veux dire, je m'étais appuyée à l’arbre pendant qu‘on se parlait. Et d’un seul coup il y avait eu un coup de tonnerre. Dans tous les sens du terme, on va dire. Ça m’avait obligée à détourner les yeux, ce qui tombait vraiment bien, parce que je commençais à avoir des idées pas catholiques. Faut dire qu’il ne me lâchait pas des yeux. Si encore il était moche. Au lieu de ça il me plaisait vraiment beaucoup. Ga-ga.

De grosses gouttes de pluie avaient commencé à s'écraser au sol avec un bruit mat. J’ai toujours aimé la pluie au point qu’un jour, je me suis déshabillée dessous (je vous le déconseille : ça pique, c’est froid, ce qu’on raconte au sujet de ce fantasme est largement surfait). D’y repenser me rend joyeuse, je me mets à rire, nous faisons quelques pas, la pluie nous dégoûline dessus, et je ne sais pas si c’est l’éclairage du lampadaire, mais Ga-Ga me regarde d’une drôle de façon. Ah, ok ! Mes seins sont imprimés sur mon T-shirt à cause de la pluie !! Bon, ben je crois que je vais rentrer, moi. Il me conseille d’attendre chez lui que les trombes d’eau se calment un peu, il habite à côté, là. Oui, juste là. A côté.

J’avoue, j’hésite, ce qui me donne largement le temps d‘être trempée comme une soupe. Et à lui de m’enlacer. Misère, allo la Terre ??? Il me demande s’il peut m’embrasser. Je m’abîme dans la contemplation d’un lampadaire. Purée autant que mon regard amortisse un peu le prix que ça nous coûte. Le ciel est déchiré d’éclairs, un peu comme moi on va dire quand Ga-ga soude sa bouche à la mienne. Mon Dieu non s’il vous plaît. Au secours. Pas de la tendresse d'homme. Pas ça.

Heureusement qu’il a glissé sa main sur la peau nue de mon dos pour me rappeler que j‘en avais un, parce que là franchement je suis trop préoccupée par ce que sa langue me fait. Misère de misère. Elle sait faire ça toute seule ??? Je me mets à trembler, de froid et de chaud tout à la fois. En fait, il faudrait que je récupère un peu mes esprits. Ouhlala. Comment on fait déjà. Inspire expire. Non franchement ça va pas le faire. Si seulement mon cœur pouvait s’arrêter de battre. De battre aussi vite je veux dire. Un peu moins vite s’il vous plaît. Il s’écarte et j’en profite pour essayer de retrouver ma respiration. Mes larmes se mêlent aux gouttes de pluie. Et lui qui me regarde, qui me sourit. Il m’attrape par la taille et me serre contre lui, nous nous dirigeons vers une des petites maisons de brique rouge, tout près, là où il habite. A peine la porte refermée, il me retire mes vêtements, il me pousse contre le mur, ses mains glissent sur ma peau un peu collante à cause de la pluie et de la sueur, je suis toujours là à chercher mon souffle, j’ai l’impression d’être dans un truc de ouf, il appuie sa tête contre moi, je ne peux plus m’arrêter de trembler, non je n’ai pas froid je t’assure je n’ai pas froid, et tu enfouis ta bouche dans ma toison douce, je gémis, ma peau est parcourue de frissons incontrôlables.

Oublier, oublier .. 

J’appuie ta tête contre moi, mes ongles passent dans tes cheveux, j’ai les doigts qui tremblent, les jambes aussi .. je me cambre contre tes lèvres lorsque je sens monter un chapelet d’orgasmes qui se répercute contre les murs gris, et je crie. C'est foutu, je sais que je vais le faire.

Je te vois te caresser doucement en mêlant ta langue à la mienne, ta langue qui a le goût de moi, un goût un peu aigre, et de ta main libre tu sors quelque chose de ta poche. Ah. Une capote. Je ferme les yeux pendant que tu l‘enfiles. Et d’un seul coup je te sens contre moi, tu cherches l’entrée, doux refuge, trou béant, refuge originel où tu veux te cacher, tu poses d’abord sa petite tête contre l’inondation que tu as provoquée, et mon désir d’être pénétrée monte si fort, si violent, que je te le dis, alors d’un seul coup tu entres en moi, tu te cognes, profondément, je te sens qui entre et sort jusqu’au bout, et entre de nouveau, et sort, de la folie. Une dernière fois tu te plantes en moi et tu jouis. Un bruit assourdissant dans mes oreilles à cause de mon cœur qui bat si fort. Je me laisse glisser le long du mur et je serre mes genoux contre moi. Enfin, je retrouve ma respiration normale. Je ne sais pas ce que je suis censée faire, je ne sais pas ce qu’on peut se dire. Je ne sais pas si je regrette. Je tremble encore au moment où je me rhabille, un peu maladroitement, le contact des vêtements mouillés est désagréable. Tu souris, tu m’embrasses en caressant ma joue avec ton pouce.

Je te dis au revoir et je sors,

la pluie tombe encore, tout doucement.

 

3 mars 2014

Premier message

hist0

 Bonjour mes amis !

Je vous souhaite la bienvenue en cet espace, je compte y partager de bons moments avec vous.

Bon Ok pour l'instant c'est un peu tout nu mais on va s'arranger pour que ça ne dure pas !

De quoi pourrais-je bien vous parler pour commencer ?

Tiens, si on parlait de nous, les femmes ? Je veux dire, de notre position, de la façon dont certains hommes se comportent avec nous alors que généralement on est super belles et gentilles et aimables et que la seule chose qu'ils devraient faire c'est nous aimer et être aux petits soins pour nous ? Hein ??

Alors déjà, une petite leçon d'histoire (j'adore l'Histoire, vous noterez).

Je vous emmène aux environs de l'an mille. A l'époque, les femmes étaient des biens meubles. Exactement comme les enfants, les paysans, les animaux et les tabourets. On les vendait, on les offrait, on les v(i)olait et on s'en servait comme bois de chauffe avec un grand naturel. Pour les hommes, demander son avis à une femme au sujet de quoi que ce soit aurait été aussi incongru que si on demandait à notre chaise l'autorisation de nous asseoir dessus.

Des fois, je me demande ce qui a vraiment changé là-dedans ..

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