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"Cent" blog fixe

5 juillet 2014

Dis-le moi

arbre colliers

Je t’en veux tellement de m’avoir fait grandir dans la peur. Bon, OK, j’ai sûrement une nature qui s’y prête. Mais tes méthodes Papa, excuse-moi de te le dire, ça n’a pas dû arranger les choses. Je sais : pour tes filles tu voulais le meilleur. Ou plutôt tu voulais qu’elles soient les meilleures. Les mieux armées. C’est ça le plus marrant : ce que tu voulais, c’est nous donner les moyens qu’on ne dépende jamais de qui que ce soit, et surtout pas d’un mec. Super novatrice ton idée, dis-moi ! Ça ne t’empêchait pas d’en avoir d’autres particulièrement machistes et rétrogrades. Mais après tout, c’était des idées de ton temps.

Ta vie, ta vraie vie à toi, je ne l’ai jamais sue, sauf de la bouche de ta femme et de celle de ta mère. Mais ce que disent les femmes hein! On sait ce que ça vaut.... Que tu aies été taciturne et solitaire, je le crois sur parole. Que tu n’aies connu que Maman de toute ton existence, aussi. Franchement, je ne vois pas comment tu aurais pu caser une nana supplémentaire avec le temps que tu passais déjà avec nous, tes filles. D’ailleurs, permets-moi de te dire que c’est très dommage. Un peu de légèreté n’aurait pas nui. Tu serais rentré en sifflotant, comme tu le faisais le dimanche en écoutant tes chers Brassens, et Brel, et Aznavour, au lieu de nous aboyer dessus comme un malade en distribuant tes baffes. Mais bon, on ne va pas refaire le monde. En tout cas, pas le nôtre.

Le problème, vois-tu, c’est que je suis une petite chose dans un monde très hostile. Est-ce que tu l’avais prévu, dis-moi ? Ta chère grande, dont tu étais si fier quant elle te ramenait ses piles de Prix d’Excellence et autres Accessits, est-ce que tu avais prévu qu’elle se ferait essorer, ratatiner, qu’elle en prendrait sur la joue droite et qu’elle tendrait encore la gauche ?

Tu te rappelles ? "Tu n’as qu’un droit, celui de te taire". Oh ça pour ça Papa, je me suis tue. J’en rêve, même. Je suis avec les autres, tous ceux qui n’existent pas. On marche comme un troupeau. On est parqués, on va nous exterminer. Et ma chère pote la peur, elle me vrille la main en me faisant ses clins d’œil à la con.

Mais tu sais quoi, Papa ? En vrai, je ne t’en veux même pas. C’est juste que je ne sais pas quoi faire : quand je donne la main, comment faire pour qu’on arrête de me bouffer le bras dans la foulée ? Tu dois bien le savoir, toi! Allez, Papa, sois sympa ... Dis-le moi!

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3 juillet 2014

On prend la même et on recommence

La semaine dernière,

 elle avait su résister bravement..

Mais ça,

P1100641

c'était avant qu'elle voit les chaussures!

 c'est vrai quoi,

P1100665

 - 70 % !!!!!!

c'est irrésistible !!!!!!!!!!

2 juillet 2014

Emmerdeuse

P1020267

Lundi lorsque je suis allée à la piscine j’étais toute seule !!! D’habitude j’adore que le bassin soit ab-so-lu-ment désert, je me prends pour une nana super importante qui a sa piscine privée pour elle toute seule ! Ben là j’en ai même pas profité ! Je suis tellement tendue et angoissée que j’avais mal partout ! J’ai eu beau négocier avec mon mental celui-là quand il a une idée fixe bonjour l’angoisse ! C’est le cas de le dire ! Pire qu’un pot de glue !

A un moment j’ai eu mal dans la poitrine, je me suis dit ça y est je vais mourir toute seule comme une cloche dans cette grande piscine, si c’est pas malheureux ! Si jeune ! Bon en même temps, si je coule à pic les deux maître-nageur qui me surveillent avec leurs magnifiques yeux beaux et forts vont forcément s’apercevoir de mon absence vu qu’il n’y a que moi ! Ils vont venir me sauver, en plus ils vont me faire du bouche-à-bouche chacun leur tour!

A peine j’avais visualisé la scène c’était mort, j’avais plus mal !

La vie j'vous jure !!! Mais quelle emmerdeuse !

 

30 juin 2014

Tous mes gâteaux

Je me rappelle, il y a longtemps, je faisais des gâteaux. Je faisais des gâteaux avec les fruits du jardin, des clafoutis juteux des cerises qui me coulaient sur les doigts et au coin des lèvres pendant qu’assise sur une branche je les cueillais au soleil. Des clafoutis aux fraises, aux framboises, et même aux groseilles à maquereaux. Avec les abricots, c’était les confitures. Mes filles n’attendaient jamais que la pâte passe au four, leurs cousins qui étaient plus vieux encore moins. Oui, parce que je m’étais "fabriquée" la vie que je n’avais pas eue. J’avais pris sous mon aile mes neveux abandonnés. Mon rêve c’était des enfants, beaucoup d’enfants, alors je les ai pris où je les ai trouvés. D’abord quatre, puis six, mes filles et leurs cousins. Et je me pavanais, fière, avec mon lot d’enfants qui n’étaient pas de moi.

Je me rappelle, ils étaient ma chaleur, mes rires et mes chansons. J’étais toujours là pour eux, pour réparer les cœurs avec tous mes gâteaux. Je faisais le pain aussi, et des bisous, et des câlins. Des batailles d’oreillers et des jeux de ballons. Des roudoudous avec du jus de fraises. Parce que je voulais qu’ils sachent, mes enfants, qu’il y avait une nana parmi les "grands" qui serait toujours là pour eux. Une qui ne les jugerait pas, ne les disputerait pas, une nana qu’ils pourraient toujours venir voir et à qui ils pourraient tout dire.

Et puis un jour, on s’est séparés. Lui et moi, on s’est séparés. On était d’accord, on avait parlé. On a fait un petit sitting pour le dire aux filles.

Et puis il est parti.

C’est après que ça s’est corsé, quand il a secoué les vagues. Ça le regarde, sans doute, ça le regarde. Mais les vagues qu’il a secouées, elles ont dressé un mur. Il m’interdisait de voir sa famille, sa mère que j'aimais tant. L'aîné de "mes" garçons venait en cachette.

Il a "pris" ma grande. Après c’était fini. Entre elle et moi, c’était fini. C’est pas qu’il n’y a plus d’amour, non, c’est pas ça.

C’est juste qu’on sait qu’un jour, moi j’ai été sa mère, elle, elle était ma fille.

 

foretvert

 

29 juin 2014

Ce machin-là

pensive2

J’ai un très gros problème, je hais le conflit. Je suis la plus douce des nanas, ou si vous préférez, la plus cruche, la plus gourde, la moins belliqueuse du monde. J’oublie le mal qu’on me fait au fur et à mesure qu’on me le fait. C’est dire si ça craint !

Ça me pourrit la vie d’être comme ça, parce qu’à chaque fois, je me fais cueillir par la pique qui me tombe sur le coin du nez. Forcément, puisque je les oublie au fur et à mesure. Pourtant, je fais des efforts ! Je me dis allez oups hop hop je vais pas laisser passer ça!

Heu ...

Peut-être qu’il me manque le réservoir "vacheries à balancer quand on te fait une crasse" ? Mais où donc ça se trouve, ce machin-là ?

 

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28 juin 2014

Ça sert à ça

(elle) t'as déjà remarqué que quand tu sors avec un homme marié, toujours toujours il te dit qu'il ne couche plus avec sa femme depuis perpète-les-temps?

(copine1) comme frère et soeur, ils sont ...

(copine2) c'est que ça doit être vrai ...

(copine1) alors comment t'expliques qu'au bout de quelques mois au lieu qu'il te tombe dans les bras ça redémarre avec sa femme comme jamais?

(elle) Ben justement, ça sert à ça un "écart".... A ranimer la flamme! sourire coeurs

 

27 juin 2014

Dur dur la CMA

P1090658

Tout commence le jour où il prend 20 cm en un an et où on est obligée de lever la tête pour lui parler.

Il se met à jouer les terroristes avec son gun à billes. On lui pose une question, il tourne vers nous son beau regard vide de ruminant. Et il se met sur off.

Il ne fréquente plus que des enfants sans nom de famille. Mehdi, Benoît, Nasia. Leurs parents ont bien une adresse tout de même ? Un téléphone ?

Vous ne le saurez jamais.

Il adopte un ton particulier, très personnel. On croit que c’est de l’irrespect. Mais non, c’est de l’ado.

Chaque fois qu’on ouvre la bouche, il nous lâche :"Game over, tu fais trop tièp'! "

Toutes les mères des copains sont belles et formidables. Nous, non contente d’être nulle, on est également nuisible.

Et c’est l'atroce révélation :

on est en pleine Crise de Mère d’Ado.

On souffre d’un soudain aveuglement : le refus de voir grandir notre bébé.

Il paraîtrait que ce mal étrange touche surtout les mères de garçons. Lesquels aussitôt, tentent d’y remédier en créant l’acné. Las ! Ça n’empêche pas les mères de continuer à embrasser leur fils. Qui s’essuie la joue d’un air dégoûté, et doit supporter sa mère en crise.

Les garçons, quelques conseils :

- Ne la repoussez pas, acceptez encore quelques câlins. Au moins au début.

- Apprenez à vous en dégager sans brusquerie .. Je sais, ce n'est pas facile, mais la maman est une créature qui s’adapte plutôt bien (elle est en principe très aimante).

- Réduisez petit à petit le nombre des bisous pour l’habituer (un trop brusque sevrage pourrait avoir de dramatiques répercussions (suppression totale de l‘approvisionnement en Big Mac par exemple))

Courage.

Cette étape difficile est indispensable au bon développement de votre mère, qui sortira grandie de cette épreuve.

25 juin 2014

Une miette de pain

"Attends, attends," qu'il dit comme ça l'ami Blutch, "il y a quelque chose qui cloche me semble-t-il. Il faisait TRES BEAU et CHAUD, la mer était SUPER BONNE et tu avais peur de te les cailler en sortant de la baille ? Il est où le bugue ?"

Le bug ? Rien à voir avec la température extérieure (ceci dit, si on était allés à Quend à 14h au lieu de 20h, je serais allée nager ça c'est sûr!).

Je vous explique.

Il y a un certain temps, enfin toute ma vie d’avant en fait, j’avais tout le temps chaud. Mais quand je dis "chaud", c’est vraiment chaud ! Au lit, c’est moi qui réchauffais les pieds, c’est dire ! J’avais en permanence la sensation d’être un moteur en surchauffe. Comme par ailleurs j’ai toujours été particulièrement patiente, pulsive, calme et modérée, vous avez juste à imaginer ce qu’était ma vie (et celle des autres)! Ceci dit, quand on a quelque chose qui est casse-bonbon dans la vie on a forcément autre chose qui compense. Et ma compensation, c’est sur ma facture d’EDF que je l’avais, surtout l’hiver. Ben oui, pas besoin de chauffer vu que j'avais toujours trop chaud !! Pas besoin non plus de gros pulls, d’emmitouflage et autres mitaines !

Or, un jour qu’il est possible (je dis bien possible. Chacun voit midi à sa porte) que j’aie très très légèrement pété les plombs, ainsi qu’un certain nombre d’assiettes qui de toutes façons étaient toutes dépareillées, le père de mon fils secouant la tête d’un air las m’enjoignit très fortement d’aller consulter. J’adhérai à son enjoignement avec d’autant plus de grâce que 1) la grâce est innée chez moi et que 2) je commençais à ne carrément plus me supporter. Ce qui, vous en conviendrez, est drôlement embêtant.

C’est comme ça que j’appris qu’un nodule chaud s’était logé dans ma glande thyroïde. Ni une ni deux le médecin me débita toute une panoplie d’arguments censés me convaincre de me faire opérer.

- Vous ne serez plus maigre !

- Comment ça je suis maigre ? Mon poids me convient très bien !

- Vous n’aurez plus les yeux exorbités !

- C’est avec des arguments comme ça que vous réussissez à envoyer vos patientes sur le billard ?

- Écoutez de toutes façons, vous n’avez pas le choix, parce qu’il n’y a pas d’autre solution que l’ablation. Mais ne soyez pas inquiète, nous maîtrisons parfaitement la thyroïdectomie à présent. Après vous avoir endormie, bien entendu (huhuhuhu), on va vous ouvrir le cou en deux..

- Glps..

- .. ensuite, un petit coup de bistouri et hop ! plus de nodule ! on vous laisse comme ça le temps de l’analyser ..

- Ah bon ? parce que si c’est bénin vous me le remettez ?

- Mais non mais bon, on va pas refermer si deux secondes après faut rouvrir pour enlever tout le reste ! on n’a pas que ça à faire non plus !

- Ben justement, si vous n’avez pas que ça à faire je vais plutôt rester chez moi..

- Non-non ! je viens de vous dire que vous n’avez pas le choix ! Allons mon petit qu’est-ce que c’est qu’un nodule de rien du tout ? hein ? une goutte d’eau, une miette de pain dans la boulangerie de votre vie !

- Oui ben moi j’y tiens à ma miette !

- Tsss tssss.. bon, allez chercher vos petites affaires, qu’on ne perde pas une minute. Le temps c’est de l’argent !

Et voilà. C’est comme ça que je me suis retrouvée sans radiateur intégré. C’est comme ça que, pour la première fois de ma vie, je découvre ce que c’est que d’avoir froid. Ben c'est pas marrant!

Et vous ? Frileux/frileuse ??

24 juin 2014

Un petit tour en Baie de Somme

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album photos : CLIC CLIC

24 juin 2014

Roulés en boule

Chers amis, je n'arrive pas à écrire. Pourtant j'essaie. J'ai fait des brouillons. Ils ont tous atterri roulés en boule à la poubelle. Enfin, autant que peuvent l'être des textes écrits sur un ordi. C'est frustrant d'ailleurs, de ne plus pouvoir chiffonner ce qu'on écrit!

 

 

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