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"Cent" blog fixe
8 juillet 2015

Premières vacances

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Mes premières vacances, j'ai un an et je m'en donne déjà à ♥ joie!

(Les Sables d'Olonne)

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avec ma maman..

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avec mon papa..

C'est la seule fois où j'ai fait du naturisme

(maintenant je me baigne toute habillée LOL)

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avec maman, encore,

je la trouve tellement belle, ma mère, sur cette photo!!!

5b

Après la naissance de ma soeur, mes parents partaient moins loin en juillet (à Franceville, en Normandie) ce qui permettait à mon père de venir nous y retrouver tous les week-ends puisque la semaine il travaillait (à cette époque il avait un mois de congé en août, et voilà!).

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avec ma mère, Franceville

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avec mon père

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Toujours Franceville,...

le compte est bon!

Veveyy 1962

Au mois d'août mes parents partaient à l'étranger.. Ici, la Suisse (je me souviens encore comme j'avais été impressionnée par le Lac Léman, si sombre et si profond, bien plus que je ne l'ai jamais été par la mer!).

Mamy Nad Man Suisse

Cette photo (avec ma mère et ma grand-mère) semble prouver que ce n'était pas la première fois que je mettais les pieds en Suisse ... mais je crois être la seule à y être allée si petite (pas mes frère et soeur, je veux dire).

La suite demain, si vous le voulez bien...

Et vous, vos premières vacances?

 

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21 avril 2015

Angèle

(Célestine) Chouchou, tu dors?

(Andiamo) Non, je savoure... Et j'ai bien l'intention de savourer comme ça encore longtemps!

(Célestine) Tu veux du thé?

(Andiamo) Du thé? Tu m'as bien regardé?

(Brie) On est bien, là, non?

(Guern) Ouais... Ça vaut pas ma source, mais on va dire que ça va...

Ainsi devisent benoîtement quelques-uns d'entre vous, enfin calmés après l'émeute de dimanche, alors que nous approchons de l'escale suivante.

Donnons un coup de gouvernail, mes amis, et braquons nos jumelles vers...

Mais qu'est-ce donc?

1987Cuissardes

Mais oui!

Des cuissardes!!!!

(ou l'art et la manière de prendre 30 piges d'un coup LOL)

1987Concert

Et un concert avec les copains

on braille à tue-tête on y va de sa chansonnette!

Ça sent la nana joyeuse fêtarde, non?? LOL

Ça me rappelle l'époque où j'écumais les concerts, sauf que c'était en backstage parce que ya pas de danger qu'on me fasse monter sur une scène! C'est loin tout ça... Enfin, plus loin pour moi que pour Angèle! LOL

Allez mes amis! Aujourd'hui on chante, on danse et on fait la fête! On a le regard souriant! On est heureux!!

Ça fait du bien, non?

Allez, donnez tout!!!! Combien êtes-vous à recevoir les angoisses des autres? Pour une fois que vous pouvez vous libérer, vous décharger!!

Posez vos valises et dansez!!!

Retrouvez les photos d'Angèle ici!

1 août 2015

Un tel petit délice

Les grosses chaleurs se sont éloignées de l'Île-de-France ces derniers jours, si bien que je me suis retrouvée hier complètement seule dans le bassin extérieur de la piscine*, à nager de face, de dos, de biais, de large et de profil avec au dessus de la tête, un ciel magnifiquement bleu agrémenté de quelques cotonnades. Eh bien ça mes amis je vous le dis tout net: c'est du bonheur. Du pur bonheur. Certes, il fut un temps où pour grimper aux rideaux, il m'en fallait autrement plus. Ben c'est comme ça! (Ceci dit, essayez un peu de grimper aux rideaux dans une piscine où vous êtes complètement seul(e), et on en reparle!)

Mes amis, je vous souhaite un tel petit délice, et même deux allez, soyons fous! (Une pensée particulière pour Ruby qui a passé une SDM!)

Quant à moi, plouf! Vous savez où me trouver...

* Précision pour toi, Andiamo : 25mX15m.

vue_bassin_exterieur

11 août 2015

Un goût de bonbon

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Une petite fille. Une petite fille, simplement. Mon APN en a pris plein l'écran.

Tout s'est passé très vite: clic clac. Je sais, c'est vilain. Il ne faut pas photographier les gens à leur insu.

Mais cette petite fille, tenant son seau comme elle tiendrait le monde, cette Gazelle ascendant Liberté, je ne vois qu'elle!

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La plage n'est pas déserte, loin de là.

Pourtant l'enfant est seule face à l'immensité. De loin j'entends son rire, un rire minuscule, perdu dans le fracas des flots.

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Son rire a un goût de bonbon.

30 mai 2015

L'Homme de sa vie

2015 30 mai ame soeur2

(elle) T'as vu le résultat du test Facebook, ah ah ah!

(copine) Et moi qui cherche l'Homme de ma Vie* alors que je l'ai sous les yeux depuis des années!!

 

* Voilà pourquoi il y a tant de personnes seules de nos jours! On recherche un homme quand on est une femme et une femme quand on est un homme alors que si ça tombe le couple idéal c'est une femme-une femme, voire même un chat-une femme, LOL!

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4 octobre 2015

La démesure

Bonjour mes amis,

mon fils, ma nouvelle fille et leur chat sont repartis hier après une semaine passée ici. Et voilà, encore la béance liée à la séparation (pas le fait qu'ils partent, hein! Le fait qu'ils partent LOIN).

"C'est-la-faute-à-ma-Maman"!? Trop simpliste. En plus si c'était la faute à ma-Maman, mon fils serait comme ça aussi puisque je suis une personne extrêmement légèrement fusionnelle.. Non??? (En même temps je dis fusionnelle sans savoir vraiment si c'est le bon mot: vous savez, la sensation qu'il manque un bout de soi quand l'autre s'en va, comme si on ne savait pas vraiment où on commence et où l'autre finit... Ou alors c'est l'inverse?point d'interrogation)

Bref. Au lieu de ça, mon fils:

je lui demande de me passer sa carte-mémoire d'APN pour copier ses photos. Vu qu'il en a moins que pas beaucoup, je lui fais: "Ben elles sont où toutes tes photos??"

- Je les garde pas.

- Comment ça tu les gardes pas? Elles sont sur ton PC tu veux dire?

- Ben non, je les garde pas. Ça sert à rien.

Ah! Bah si ça sert à rien, tout s'explique! rigoler

Déjà, quand il était ado, j'étais super étonnée du contenu de sa chambre, enfin plutôt de son non-contenu. Et ce n'était même pas pour suivre une mode, il est comme ça, il ne garde rien! (Je l'envie!)

Avec moi qui garde tout, ça fait la (dé)mesure!

Bon, je vous laisse pour aujourd'hui avec une petite photo-devinette!

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et je vous souhaite

¸ ¸.•*¨ un très beau dimanche! *•.¸¸.•*`¸

2 juillet 2015

J moins 8

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Petit oiseau, aire de la Baie de Somme, 27 juin

 

J'ai toujours bien aimé le mois de juillet. Je devais sentir que ce mois allait être important dans ma vie et qu'en plus il allait revenir souvent (environ une fois par an, une fréquence assez soutenue si on y regarde bien).

État des lieux en ce 2 juillet 2015:

1) 5:30. Mon fils repart dans sa Nièvre ancestro-natale. Ça se dit, ça, ancestro-natale? Parce que lui, il est 100% Parisien!!!

Or moi, je hais les départs, tous les départs! Des autres, je veux dire. De mes autres en particulier! En même temps, on ne s'est jamais autant vus tous ensemble (enfin, je ne compte pas ma soeur qui habite une région où c'est elle qui devrait avoir 40 et pas moi, enfin passons!!!), on ne s'est jamais tous autant vus, disais-je, que depuis qu'ils sont disséminés à gauche et au centre!!!!

2) 6:48. Déjà 40° in ze home toutes fenêtres ouvertes. Rappelez-moi pourquoi je n'ai jamais voulu m'installer dans le sud, déjà? Ah oui, parce qu'il fait trop chaud! Je préfère un bon petit frais bien de chez nous, on se couvre et voilà! Tandis que quand t'as chaud, hein, qu'est-ce que tu fais?? Rien!!! Tu sues en silence. Enfin bon, il y a la piscine, sauf que..

3) C'est le moment qu'a choisi "ma" piscine pour finir les travaux commencés il y a ... deux ans!!!! Elle est donc fermée tout juillet!! Très-très-très malin, ça, clap-clap-clap! Mais bon, la sagesse de l'âge me permet de garder le cap sur l'horizon, le regard fier, à la barre de ce beau voilier qu'est ma vie, et tracer la ligne de mon destin sur l'océan de mon existence surchauffée...

dessin sourire

http://frederic.baylot.org/

4) Lundi malgré le cagnard je suis sortie dans le but de trouver un roman pour ma fille. Yen avait plus (en tout cas celui que je cherchais), par contre je suis tombée absolument par hasard sur une robe merveilleuse (elle m'a sauté dessus alors que je passais à côté d'elle avec la ferme intention de ne rien acheter mis à part le livre pour ma fille).

Ma vie est un Choix de Sophie. J'ai craqué. Je suis rentrée sans le livre et avec la robe. Je suis une faible femme.

9 octobre 2015

Frigide

(elle) Les filles, je crois que je suis frigide…

(copine 1) Toi, frigide ?? Qu’est-ce que c’est que cette histoire ??

(elle) Je n’ai plus jamais envie de faire l’amour alors qu’avant j’avais tout le temps envie.. On passait pas une heure ensemble sans finir collés l’un à l’autre..

(copine 2) Ça c’est rien, c’est toujours comme ça au début et après ça s’use !

(elle) Oui mais là franchement ça me fait plus rien. Peut-être que je suis devenue un mauvais coup ?

(copine 1) Mais non t’es pas devenue un mauvais coup ! Qu’est-ce que tu voudrais? Gémir comme les actrices de pornos en renversant la tête de plaisir ?

(copine 2) Faut arrêter avec les clichés de femmes qui hurlent!! Non mais sérieux, vous hurlez, vous, quand vous faites l’amour?

(copine 1) Hurler? Pas vraiment...

(elle) Oh bah moi c’est clair, c’est juste un petit cri étonné vers la fin, en général simulé.

(copine 1) Ah tu simules ?

(elle) Bah oui, c’est pour ça que je me pose des questions. En général, une fois que j’ai crié il considère qu’il a fait son boulot et il s’affale sur moi en tendant tout son corps comme s’il avait une crise cardiaque. Franchement les filles, je crois que je suis devenue frigide !

(copine 1) Mais arrête avec ta frigidité!

(copine 2) Il te caresse, avant ?

(elle) Oh bah ça pour me caresser il me caresse, c’est une horreur ! Je déteste ça, ça n’en finit jamais ! Une fois je me suis même endormie pendant. Heureusement à un moment il a appuyé un peu fort et il m’a fait tellement mal que ça m’a réveillée en sursaut !!!! Du coup il a cru que j’aimais ça et il a appuyé encore plus fort jusqu’à ce que je me mette à crier de douleur !!!! Il était super content !!!!

(copine 1) Ça m’étonne pas de lui, je l’ai vu tout de suite qu’il était nul ton mec ! C’est écrit "mauvais coup" sur son front !

(copine 2) Ouais, il est pas doué c’est tout...

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10 novembre 2015

Soin pour chés tchiots pis chés grands eussi!

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Derrière ce que l’on croit connaître il y a ce que l’on faut pas voir. Éloignez-vous un peu de la cacophonie des canards...

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.... et la nature picarde vous dévoilera ses secrets : soudain, voilà que vous comprenez les mystères de ses sources et la mathématique de sa lumière.

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Il y a bien longtemps, dans cette belle région picarde on trempait le lin dans la Somme des heures durant afin que les fibres du textile se séparent, tandis que sur l'eau le soleil s’amusait avec les reflets des arbres.

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Approchez-vous doucement : voyez cette jeune fille assise près de l'onde. Elle peigne sa longue chevelure brune. La mare lui sert de miroir. Dans son reflet, ses yeux bleus comme des fleurs de lin se dissolvent dans la couleur de l’eau. Elle pense au beau chevalier qui viendra... peut-être... et l’emmènera loin de sa triste vie de labeur et de misère... 

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Une feuille tombe dans la mare et trouble le portrait de la jeune fille ... Quand la surface redevient lisse, elle croise dans le reflet qui vient d'apparaître à côté du sien, le regard noir et chaud d’un trouvère qui passe par là …

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[Mes photos ne sont pas truquées et je n'ai rien trifouillé du tout pour une fois! C’est la grande profondeur de ces eaux pures qui leur donne cette belle coloration bleu lagon. Mais attention, ne vous approchez pas trop près !!! Soin pour chés tchiots pis chés grands eussi, à Marie Greuette, la chorchelle aux dogts crochus qui attrape les infints en sortint de l’ieau ! ]

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Les mares et les eaux dormantes nous invitent. En Picardie, elles nous inventent des chemins de légende ...

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21 octobre 2014

Un petit morceau de bois

 

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C’était une période où je traversais Paris à grandes enjambées, Etty sous le bras un sandwich à la main, une période de fééries de rencontres, j’avais faim et soif de vous, de vous tous et toutes !

C’était en novembre. Tu avais faim, faim-faim-faim ! Tu m’as ri au nez avec mon idée de casse-dalle, toi tu voulais du chaud, du consistant, un vrai repas dans un vrai restau. Une pizzéria face à gare du Nord dans laquelle on était que toutes les deux. Ce restau finalement, c’est comme ton parapluie : un petit caillou de Petite Fazou laissé sur mon chemin.

C’était en novembre et il pleuvait à verses. On est allées bras dessus bras dessous jusqu’au Sacré-Cœur, et puis place du Tertre, moi extasiée devant ta blondeur magnifique. Et ces crises de rire qui n’en finissaient pas.

Soudain un coup de vent a jeté à nos pieds un petit morceau de bois.

Un drôle de petit morceau de bois. Je l'ai ramassé.

Fazou, tu sais quoi?

Ce petit morceau de bois, je ne l'ai jamais jeté.

 

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28 octobre 2015

Un accent

Hier, déplaçage exceptionnel quoique légèrement de plus en plus fréquent vers le presque-sud pour aller rendre visite à mon fils, cet ingrat qui s'est toujours dit 100% Parisien et qui, en deux secondes trois quart, se souvient d'un seul coup qu'il a des origines bourguignonnes!!!! Ah j'vous jure!!!!!!!! L'amouuuuuuur!!!

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Bon, cela donne l'occasion d'admirer de jolis coins paumés touristiques

au milieu de nulle part...

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.. un Christ local haut en couleurs..

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balade nocturne (19h) dans la ville la plus animée du coin

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... sans oublier les éoliennes qui se détachent sur le ciel avec leur belle petite lumière rouge (oui, en Bourgogne elles parlent en rouge, en Picardie elles parlent en blanc, et après ça on va prétendre que c'est moi qui ai un accent!!).

Belle journée à vous, mes amis!

20 octobre 2015

Où on peut

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Hier, ma fille est allée se faire étreindre par Amma. Et pourquoi pas? On reçoit de l'amour où on peut.

Elle en avait entendu parler, m'a-t-elle dit, par une amie qui comme elle s'intéresse/pratique "l'éducation positive", la communication sans violence, etc.

Une file de plusieurs heures, pendant lesquelles Amma ne fait que cela, sans boire ni manger ni même aller faire pipi: elle serre les gens contre elle.

Ce qu'a ressenti ma fille après le câlin, elle qui y allait "juste pour voir"? Un transfert d'énergie, comme si on l'avait vidée de toute négativité, au point m'a-t-elle rapporté, qu'elle a failli s'évanouir!

On s'est vues après, hier soir donc: elle était rayonnante.

23 août 2015

Je ne parlais pas

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C'était il n'y a pas si longtemps, je ne parlais pas. J'écrivais déjà beaucoup, mais je ne parlais pas. Je ne disais pas ce que je ressentais, ce que je désirais, ce que j'aimais. Je me pliais toujours aux désirs des autres, et puis voilà.

J'ai cru longtemps que cela venait de mon enfance, de la rigidité de mon père. Aujourd'hui, je me dis: peut-être. Ou peut-être pas. Qui sait? J'ai toujours aimé le silence de toute façon, j'ai toujours aimé la solitude et le recueillement. Et puis c'est facile de se taire! Il suffit de ne pas parler!!

Mais bon, maintenant que je parle, je me dis: comment t'as fait pour te taire pendant si longtemps? Avoir tout ce que tu veux au lit, c'est bien joli, mais le lit ça fait pas une vie! 

Eh bien au risque de me décevoir, je suis incapable de me donner une réponse. Je ne sais pas pourquoi j'ai passé ma vie à me taire. Parce que je me trouvais moche et que je ne mesure pas 1m73? Parce que je n'avais rien à dire? Parce que ce que j'avais à dire était mieux à écrire?

Mystère.

Et puis un jour, ma fille aux yeux bleus m'a demandé quelque chose, et suite à ma réponse sous forme de silence absolu elle a ajouté: "Tu as le droit de me dire non, tu sais.... Tu as le droit de ne pas avoir envie".

Mes yeux se sont ouverts et il s'est mis à pleuvoir. Un peu comme aujourd'hui en fait.

C'est d'ailleurs pour ça que je me re-pose la question: Comment j'ai fait pour me taire pendant si longtemps?

 

15 mars 2014

Le pays de Didine

Aujourd’hui je vous présente Myeong-dong (명동  明洞 en coréen dans le texte, littéralement "ville lumineuse" ou "quartier éclairé",

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soit, comme dit ma fille,

"Le pays de Didine !!!! de la nourriture et des magasins !!!!!! qui par la suite seront tous dévalisés par moi-même !!!!

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Les rues de Myong-Dong, qu'est-ce que c'est joli !!! On dirait Vegas, ya des lumières partout, plein plein de monde et la musique hurle de partout...

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... car ici les boutiques ont des haut-parleurs à l'extérieur qu'ils mettent très fort !

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Mais malgré que Myong-dong soit un quartier de boutiques, à partir de 17h00 il y a des stands de bouffe qui s'installent partout g jamais vu ça !!!!

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J'ai aussi fait un karaoké, yavait des chansons en anglais et aussi une en français, Poupée de cire poupée de son de France Gall ! Ce fut pour moi une cata car je n'ai jamais su chanter ! J'ai oublié de préciser que les karaokés coréens ne sont pas du tout les mêmes qu'en France ! Ce sont des petites salles les unes à côté des autres. Donc, beaucoup plus sympa : tu n'es pas obligée de te taper la honte devant des gens que tu ne connais pas, seulement devant les gens que tu connais ! sourire "

17 mars 2014

Bars insolites

Quelque chose qui va vous surprendre sans doute autant que moi lorsque ma fille me l’a raconté.

Vous savez peut-être que la population en Corée est essentiellement urbaine ce qui signifie que la majorité des Coréens vivent en appartement. Du coup ce n’est pas pratique pour eux d’avoir des animaux de compagnie, et ceux que l'on trouve (rarement), ce sont de petits chiens. Les Coréens semblent avoir un rapport à l’animal différent du nôtre, ils considèrent leur petit chien comme un membre de la famille, par exemple ils l'habillent et le promènent parfois en poussette dans le métro. En Corée il y a énormément de magasins ne vendant que des vêtements pour petit chien. Ainsi selon vos envies, vous pouvez revêtir votre petit chien d’un Hanbok (tenue traditionnelle coréenne), d’une tenue de Taekwondo, d’un jogging ou encore d’un tutu. Tout est possible.
Autre chose différent d’ici, en Corée on ne sort pas les chiens dehors pour faire leurs besoins. Les Coréens achètent des espèces de cotons démaquillants géants (un peu plus gros qu’une feuille A4) qu’ils scotchent sur le sol de leur maison et leurs chiens font leurs besoins dessus. Ainsi même quand ils sortent, les chiens ne font pas leurs besoins par terre car ils ont l’habitude de faire sur ces espèces de litières en papier absorbant. Ça explique sûrement la propreté des rues en Corée.

Pour ce qui est des chats, ils sont moins nombreux en Corée que leurs camarades canins. Mais pas de panique si vous projetez d’aller vivre là-bas et que les chats ou les chiens vous manquent : il existe des "bars à chiens" et des "bars à chats" !

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On pourrait se demander comment les animaux peuvent être heureux dans cet environnement, et pourtant ils y sont extrêmement choyés, tout est fait pour leur bonheur, des cachettes pour qu’ils puissent échapper au contact des clients quand ils en sont las, des arbres à chats géants pour se faire les griffes ou s’amuser, des jouets de toutes sortes (et même des sacs en plastique perforés… Si vous avez un chat, vous devez savoir combien ils aiment rentrer dans les sacs et les cartons).

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Les règles de ces bars pour le moins insolites sont très strictes pour protéger les animaux : la première chose que l’on doit faire en rentrant c’est se laver les mains, ensuite il est interdit bien sûr de déranger un chat qui dort ou même de le soulever, il doit venir à vous de lui-même. Les chats ont le droit de monter sur les tables même si vous y mangez, bref ils sont les rois. Pendant que vous consommez, vous pouvez donc soit vous amuser avec les chats qui habitués à voir du monde sont très sociables, soit regarder la télévision qui est bien sûr allumée sur la chaîne des animaux. Contre le mur, vous trouverez une photo de chaque chat avec des informations comme son nom et son âge. Si vous voulez avoir tous les chats pour vous, il suffit d’acheter des petits sachets de croquettes à leur distribuer et ils seront tous à vos pieds.

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Ma fille était absolument enchantée car ce n’est pas sa vieille mère ni ses copines qui lui ont manqué, mais ses chats !

Maintenant en + elle veut un chien …

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27 mars 2014

Le désir que j'ai de toi

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Nous sommes en l’an 48 de notre ère, à Rome la Magnifique. Dans le palais de l’empereur Claude, on est en train de célébrer les noces de Marcus Alexander avec une petite fille qui n’a pas 13 ans. Cette jeune Romaine est la fille d’Agrippa, lui-même petit-fils d’Hérode-le-Grand.

Vous avez entendu parler de la mise à mort à Béthléem, à l’annonce de la naissance du "roi des Juifs", de tous les bébés garçons de moins de deux ans ? Eh bien c’est lui, c’est Hérode. Hérode aussi qui fait assassiner une de ses épouses, puis la mère d‘icelle, puis encore un de ses propres fils, le père d’Agrippa justement, alors que ce dernier n’a que trois ans.

Bref, la vie d’Hérode est jalonnée de trophées sanglants, et au cas où ça ne suffirait pas, il ordonne qu’au moment de sa mort on massacre les docteurs pharisiens "pour être sûr que les Juifs pleurent lorsqu’il mourra". Délicieux personnage.

Mais bref, revenons à la toute belle Bérénice, puisque c’est d’elle dont il s’agit. Pour reine de Palestine qu’elle deviendra, Bérénice n’en est pas moins femme, et femme romaine, qui plus est. A ce titre, elle n’a aucun droit. A Rome, la condition féminine se rapproche assez de celle de l'esclave ... La femme reste une éternelle mineure, soumise d'abord à la tutelle du père, puis du mari, retombant sous celle des frères en cas de veuvage. Le mari a tous les droits sur elle, y compris le droit de mort. De plus, bien que l’âge légal de mariage soit de douze ans, il n’est pas rare que dès sept ans, la fillette soit fiancée et conduite aussitôt dans la maison du futur avec un titre équivalent à celui d'épouse, ce qui la met à la disposition du fiancé auquel il appartient seul de consacrer définitivement l'union. Sauf que, contrairement aux Grecques mariées après la puberté, les Romaines subissent une défloration précoce qui les fait vivre dans la terreur de leur mari, la consommation brutale étant une réalité courante que Néron, d’ailleurs, lors de la fête de ses noces homosexuelles, singera en imitant les cris et hurlements des jeunes vierges .... Pauvres Romaines ! Elles n’ont rien à envier à leurs sœurs franques..

A la suite de ce premier mariage, Bérénice séjourne à Alexandrie jusqu’à la mort de son époux. Son père la donne ensuite à Hérode de Chalcis qui se trouve être son oncle, ce qui ne l’empêche pas de lui faire deux garçons.

Lorsqu’elle se retrouve veuve pour la seconde fois (elle n’a pas 20 ans), l’empereur Claude nomme le frère de Bérénice, Agrippa II, roi à la place de l’oncle défunt. Bérénice revient alors à Jérusalem auprès de son frère pour y tenir le rôle de reine, mais à cause des rumeurs d’inceste qui circulent à leur sujet, elle est mariée pour la troisième fois à Marcus Antonius.

C’est à cette période qu’elle devient la maîtresse de Titus, alors qu’avec ses légions il tente d’éradiquer toute résistance en Galilée. Leur liaison, que la tragédie de Racine immortalisera, va durer plus de dix ans.

Bérénice se souvient d'un chant d'amour accompagné de la cithare et de la double flûte : "Non, je ne renoncerai pas à toi, même si l’on me chassait à travers les déserts avec des épées. Non, je n’écouterai pas ceux qui me disent de repousser le désir que j’ai de toi".

Un chant qu’un jour, plus tard, bien plus tard, quand Titus sera devenu empereur, Bérénice croira reconnaître.

La dernière phrase lui donne envie de pleurer. Cette phrase, il lui semble qu’elle la connaît depuis toujours : "Non, je n’écouterai pas ceux qui me disent de repousser le désir que j’ai de toi".

Elle a entendu ces mots-là. Il y a longtemps. Elle en est sûre. Enfin, presque sûre. Son cœur se serre. Ce chagrin, très ancien, ce chagrin aussi vieux qu’elle et qui toujours la submerge.

"Le désir que j’ai de toi .....".

 

Titus reginam Berenicen statim ab Urbe dimisit invitus invitam.
Aussitôt, Titus éloigna la reine Bérénice de Rome malgré lui et malgré elle.

Suétone

12 avril 2014

Trop ceci

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(elle) Y a un mec qui me plaisait bien cette nuit sur POF, pas de bol il me fait direct "En raison du très grand nombre de sollicitations dont je suis le fruit je ne pourrais donner une suite favorable à ta requête car je n'éprouve d'attirance que pour les rondes" !! Tu le crois, ça ??

(copine 1) Sont pas vrais ces mecs !!!!! Quant on est mince ils veulent des rondes, quant on est ronde ils veulent des minces !

(elle) Remarque les femmes c'est pareil…… Il me disait (il était vraiment sympa, quel dommage), il me disait que quand il tombe sur une qui lui plaît, c’est lui qui lui plaît pas !! Elle préfère les bruns et les grands !!!!!!! "Pour les femmes" qu’il me fait, "on est toujours trop ceci, pas assez cela, et moi, pourtant bon travail, non fumeur ni buveur, et attentionné réellement, eh bien même ça on me le reproche !!! Les femmes de nos jours elles me disent je n'ai pas besoin d'un larbin à mes petits soins ! Je ne sais plus quoi faire ni comment être, de toutes façon je me ferai critiquer quand même ! Pour l'instant mon coeur ne bat pour personne à part pour me maintenir en vie... "

(copine 2) Oh qu’il est chou !!!!!!! C’est quoi son pseudo ?

17 avril 2014

Tel un lion rugissant

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Au commencement était Agnès de M***, noble dame née aux alentours de l’an de grâce 1068, à une époque où on ne retenait que le nom des grands de ce monde. Fallait-il qu’elle soit grande, cette dame, pour qu’ainsi l’on ait gardé son nom, en des temps où les femmes, croyait-on, n’avait pas d’âme. On les violait, on les battait, on les tuait, bref, l’époque n’était pas à la galanterie.

Agnès donc était une grande dame qui vivait en son château de M***.

De dame Agnès nous savons – mais nous ne savons que cela – qu’elle était l’aïeule de Gautier de M***, à moins que ce ne fut Wa(u)tier de M***, puisque c’est ainsi qu’il est cité au moment de ses noces en 1145 (on ne sait pas avec qui, jusqu’au XIVe siècle on prenait rarement la peine de mentionner le nom des femmes).

Ce que nous savons par contre, c’est que Wautier était le père du célèbre Eustache de M*** qui périt à Bouvines en 1214 lors de la bataille du même nom où il s’était illustré en "bondissant tel un lion rugissant" de toute sa colossale stature, ce qui lui a valu de traverser les siècles avec le surnom d’Eustache le Géant.

D’Eustache en Oberti, d’Oberti en Tassart, de Tassart en Baudouin, … nous arrivons à Godefroy, le frère d’un de mes ancêtres qui tous étaient très prudemment catholiques, sauf précisément Godefroy. Oui, parce que figurez-vous que Godefroy, ainsi qu’un autre de ses frères, avaient adopté la religion réformée à une époque où ce n’était pas franchement à la mode. Si peu à la mode qu’ils avaient dû se débiner vite fait avec toute leur famille en Hollande ou en Angleterre où on retrouve encore aujourd’hui leurs descendants avec ce nom parfaitement français. Enfin, aussi Français que peut l’être un nom qui ne l’était pas à l’époque.

Il est temps je crois de faire un petit aparté. D’abord pour vous rappeler qu'en ces temps anciens, la religion faisait partie intégrante de la vie des gens. Si on ne prend pas ce critère en considération, on ne peut rien comprendre à l’Histoire. Inutile de préciser que si nos aïeux pouvaient revenir aujourd’hui comme dans le film des Visiteurs – enfin, dans l’autre sens - ils fuiraient tous en hurlant, persuadés qu’ils sont arrivés direct en Enfer.

Pour une meilleure compréhension du problème religieux, permettez-moi de tirer à grands traits le visage des deux religions concurrentes en cette période de la Renaissance [La Renaissance: explosion artistique, d'accord. Mais aussi : guerres de religions, chasse aux sorcières (cent mille morts), génocide amérindien (deux cent millions de morts) ... Qu'on ait donné le nom de Renaissance à un tel salmigondis peut laisser perplexe!].

Or donc :

Le catholicisme d’abord. Il est sévère. Quelqu’un qui a péché est condamné à passer un bout de temps au purgatoire. Les pécheurs y sont plongés dans le feu jusqu’à purification totale. Ça n’a pas l’air d’une partie de plaisir.

Un catholique ne lit pas la Bible. Il ne s’adresse pas directement à Dieu. Il s’adresse à son intermédiaire, le curé, qui consulte une bible en latin. Ensuite, le curé explique à son pénitent ce que Dieu désire. En général, Dieu désire des messes ; enfin, plus précisément, des sous pour dire des messes.

Mais le catholicisme est tendre. Quelqu’un qui a péché peut racheter ses fautes, il lui suffit de les regretter sincèrement et Dieu lui pardonnera. Pour obtenir l’indulgence de Dieu tout est bon : pèlerinages, croisades, prières. S’exclamer "Cœur agonisant de Jésus, soyez mon amour !" économise cent jours de purgatoire. Crier "St Joseph, patron de la bonne mort, priez pour nous !" en gagne trois cents. Il n’y a pas à hésiter, et c’est gratuit.

Les dons en argent pour faire dire des messes ou faire construire des églises permettent aussi d’acheter l’indulgence de Dieu. De là à vendre le paradis contre de bons écus, il n’y a qu’un pas que certains seigneurs franchissent vite : ils se paient le paradis en échange de cinquante mille messes …

Un jour, un certain Luther explique tout le mal qu’il pense des indulgences et dans son élan invente une nouvelle religion. Essayons de la résumer.

Un Protestant s’adresse directement à Dieu. Il lit lui-même la Bible, traduite dans sa propre langue. Il existe bien un curé protestant (le pasteur), mais il n’a pas le prestige du curé catholique. Et puis il peut se marier et avoir une vie normale, ce qui évite bien des bizarreries.

S’il se conduit mal, un Catholique peut obtenir le pardon de Dieu pour peu qu’il y mette de la bonne volonté (et quelques économies). Pas le Protestant. Car un Protestant ne se conduit pas de façon vertueuse pour faire plaisir à Dieu. Non. Le Protestant se conduit de façon vertueuse car Dieu est entré dans son cœur et Il n’en est plus sorti. Un Protestant peut donc avoir une jeunesse olé-olé : c’est signe que Dieu ne lui a pas encore rendu visite. Mais le jour où Dieu pénètre dans son cœur, le Protestant se range et ne se dérange plus. Vit-on jamais Dieu forniquer en fumant de drôles de cigarettes qui font rire ? autant dire qu’un Protestant a intérêt à profiter de sa jeunesse !

En résumé, le catholicisme est plus facile à vivre que le protestantisme. Mais il coûte plus cher …

19 avril 2014

La vie n'est pas simple

copines3

(elle) Regardez le message que j'ai reçu l'autre jour ..

(copine 1, lisant) "Vous avez une silhouette de rêve, j'en suis tout ému ! Le critère de sélection le plus important pour moi, c'est le poids de la femme. Il faut qu'elle ait 0% de matière grasse, ....."

(copine 2) 0% de matière grasse !!!!!!! Il te prend pour un fromage ????

(copine 1) ".... sinon je ne peux même pas la caresser! Signé, le malheureux qui aimerait tant devenir un mâle heureux près de vous...."

(copine 2) Ben il est parfait ! L'autre fois tu râlais parce que les mecs veulent que des rondes !

(elle) Bah oui mais il me plaît pas .....................

5 mai 2014

Garde d'Or

1Waldemar viking helmet

Un jour, des villageois francs aperçurent sur la mer un drakkar qui filait sur eux à toute allure. En moins de temps qu’il n’en faut pour l’écrire, ceux qu’on appelait encore les Vikings accostèrent sur la rive, non pas armés de haches, comme on a voulu le faire croire (celles-ci n’étant utilisées que par les pauvres, et pour couper le bois), mais de longues épées à double tranchant à qui ils donnaient un petit nom mignon comme "Mord-la-jambe" ou "Garde d’or". Ces épées tout comme leurs autres armes (lance, javelot) étaient pour eux des armes d’Odin : elles touchaient toujours leur cible.

Ceci dit, leurs armes c’était pour le décorum on va dire, parce qu’avec leur 1m72 (au bas mot) grâce à un régime hyper-protéiné, contre 1,60 chez leurs adversaires, ils excellaient au corps à corps, et n’avaient pas franchement besoin de leurs épées.

Ainsi, pour la première fois, l’ennemi ne venait pas à pied mais de la terrifiante mer. Pour la première fois, les envahisseurs n’étaient pas des hommes avançant lentement vers leur destinée avec leur bétail, leurs enfants, leurs femmes et leurs lourds chariots, mais des bêtes féroces tapies dans les zones marécageuses attendant le meilleur moment pour semer le désespoir dans des attaques terrifiantes visant Dieu, ses serviteurs et ses maisons. Car les Vikings cultivaient l’art de se rendre positivement effrayants : non seulement ils étaient immenses, leur épaisse chevelure volant au vent, mais ils surgissaient par surprise, dans un silence absolu, et seulement alors, s’abattaient sur leurs proies avec des bruits terrifiants, agitant leur carquois, poussant des cris de bête, dont ils portaient d’ailleurs la peau sur leur beau corps nu (des peaux d’ours), atteignant ainsi un stade de folie furieuse à rouler des yeux et à mordre les boucliers de leurs adversaires, l’écume au bord des lèvres.

3Vikings

Les Francs, qui comme l’on sait était un peuple extrêmement civilisé, furent donc immédiatement complètement terrifiés. Faut dire qu’avec un souverain aussi profondément religieux que Charlemagne, comment auraient-ils pu être préparés à ce genre de truc de ouf ? Charlemagne en effet, convaincu qu’il était que Dieu lui avait confié la tâche d’évangéliser tous les barbares de France et de Pétaouchnok, avait, avec ses Francs, décapité en 782 quatre mille cinq cent gens du nord qui ont dans les yeux le bleu qui manque à leur décor, et déporté 12000 de leurs femmes et enfants qui refusaient le baptême.

Comme nous le rapporte un témoin de l’époque : "Missoum par échangeoum culturoum, paroloum et époum" ("La Mission par échanges culturels, puis par la parole, puis par l’épée").

Cela avait super contrarié Godfred, le roi viking, et c’est comme ça que lui et sa horde avaient un jour décidé d’aller revoir ma Normandie.

4

Pendant que ces événements fâcheux avaient lieu dans cette partie de Gaule franque qu’on appelait encore la Basse-Neustrie, les femmes vikings, comme d’hab, se tapaient tout le boulot, enfin les concubines, parce que pour ce qui était de la femme en chef, elle avait une place privilégiée.

Que je vous narre la chose par le menu : en fait, pour nos ancêtres les Vikings (comme pour les Celtes d'ailleurs), il n’y avait que deux saisons : l’été et l’hiver. L’été, on allait guerroyer et jouer à la bataille navale, mais quand l’hiver arrivait, que les récoltes étaient rentrées, le foin coupé, le poisson séché et la bière brassée, les hommes commençaient à se languir et c’est comme ça qu’ils eurent l’idée de se fiancer pour occuper leurs longues soirées d’hiver.

Le mariage avait lieu l’année suivante, enfin l’hiver suivant, pour les mêmes raisons qu’expliquées ci-dessus. Il y avait la cérémonie du bain de la mariée, avec les demoiselles d’honneur, après que les cheveux de la future eussent été relevés et attachés avec un ruban ou un bijou.

Ensuite, toute parée elle attachait à sa ceinture les clés de la maison et du coffre car c’est cette première épouse qui devenait la Húsfreyja : la Maîtresse de Maison.

Muni du marteau de Thor, le chef de clan présidait la cérémonie en appelant sur les époux le bonheur et la paix par une offrande à Freya, la déesse de l’Amour et de la Sensualité, et à son frère jumeau Freyr, le dieu de la Vie, du Plaisir et de la Fertilité. 

S’ensuivait un joyeux banquet, convivial en diable, pendant lequel on se jurait de ne pas tenir compte des obscén propos qui seraient échangés une fois que l’on serait bien ivre. Des toasts étaient portés aux dieux et aux grands Ancêtres, et ces ripailles se reproduisaient hiver après hiver, puisque les Vikings avaient la bonne idée d’être polygames.

C’est pour ça que, comme les hommes s’en allaient tout l’été, la húsfreyja, contrairement à ses sœurs franques et romaines, jouissait d’un prestige évident, puisque c’était elle la chef dès que son époux avait le dos tourné. Elle faisait par exemple broder par les concubines les belles aubes blanches que les Francs refilaient aux Vikings qui acceptaient de se faire baptiser (yen a même qui se faisaient baptiser plusieurs fois pour en avoir plein et comme ça elles en faisaient des belles tenues de fête). Faut dire qu’il y avait déjà tellement de dieux dans leur Panthéon, alors un de plus, un de moins .. bon ceci dit, ça a commencé à être vraiment intéressant pour eux lorsque, en échange du baptême, ils ont reçu non pas une vulgaire robe pour les femmes de leur harem mais le territoire qui allait devenir la Normandie, étymologiquement le pays (-ie) des gens du nord (Normand-). 

Et c’est comme ça, mes chers amis, que même de pure souche franque, on se retrouve  avec une soeur grande et blonde..

 

Spéciale dédicace à Édith et à Éléna

15 mai 2014

Jouissif

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Qu’est-ce qui peut bien vous passer par la tête, Monsieur, quand vous insultez votre femme, cette femme que vous êtes censé aimer, chérir et respecter, la femme de votre vie, la mère de vos enfants ?

Qu’est-ce qui peut bien vous passer par la tête le jour où ça dérape, où vous ne la trouvez plus douce ni tendre, mais moche et d’une stupidité hallucinante ? Si conne, si bonne à rien, pas foutue de s’occuper des gosses, de la maison, ni même de vous mon pauvre, qui, comme c’est étrange n’êtes plus le centre de son monde !

Qu’est-ce qui peut bien vous passer par la tête, Monsieur, le jour où pour la première fois vous levez la main sur elle ? Un beau gros chtard. Oh, trois fois rien, une étourderie de votre part ! Vous avez oublié, sans doute, que vous pesez deux fois plus lourd, que vous êtes deux fois plus fort. Et puis c’est sa faute ! Elle est trop conne ! Elle exige que vous la respectiez … Vous vous rendez compte : elle exige !

C’est pas grave, elle va oublier vite, vous allez lui grimper dessus en appelant ça "faire l’amour", c’est pour les femmes qu’on appelle ça faire l’amour, c’est pour les endormir, pour leur rappeler tout ce que vous faites pour elles et que sans vous, elles ne sont rien !

Qu’est-ce qui peut bien vous passer par la tête le jour où la séparation est consommée et que vous êtes tout surpris ? Vous n’y comprenez rien !

Est-ce que vous dormez bien, Monsieur ?

Est-ce que vous dormez bien lorsque vous coupez sciemment les vivres à votre femme, à vos enfants, alors que vous les savez démunis de tout ? Qu’est-ce que ça vous fait, Monsieur ? Est-ce que c’est jouissif, au moins ?

Je l’espère pour vous. J’espère que votre jouissance est à la mesure des dégâts que vous faites pour venger la petitesse de votre queue. Soyez tranquille, votre femme souffre, ça c’est sûr.

Mais vos enfants, Monsieur ?

Vos enfants, qu'est-ce qu'ils vous ont fait ?

17 juin 2014

Une femme non plus

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Je me suis mise à crier. Le visage vers le ciel, les bras levés, de la douleur plein le corps, j’ai hurlé comme le font les lionnes à la lune : "Yhwh, aide-moi ! je t’en supplie, aide-moi !", m'adressant sans honte au Dieu Très-Haut d’Abraham, même s’il ne m’entend pas. Car en réalité, je n'en sais rien, s'Il m'entend. Juste, j'ai besoin de hurler, de hurler ma douleur qui me fait une brûlure lancinante au dedans. Je ferme les yeux, je respire doucement, je pars en apesanteur en espérant que la douleur s’arrête. Mais ça ne s’arrête pas. Les yeux fermés, c’est pire : je les imagine. Je vois Abraham toucher cette femme que je lui ai donné pour qu’elle lui fasse un fils. Je vois ses mains sur elle, cela me fait un mal de chien, un putain de mal de chien ! Alors je cours, je cours à perdre haleine, pour ne pas pleurer, pour ne pas hurler, mais je hurle quand même, je hurle longtemps, un cri transparent, inaudible, pris dans le fracas du vent, agenouillée dans le ruisseau glacé avec les cuisses griffées par les buissons de menthe qui bordent la rive.

Cette nuit-là, je suis restée longtemps dans l’eau. Si longtemps que j’aurais pu en mourir.

Au petit jour je suis allée voir Abraham.

- Mon époux, c’est trop dur. Ma jalousie est trop grande. Je ne veux te faire honte ni gâcher le bonheur que te donne un fils, mais laisse-moi juste dresser ma tente là-haut, loin sous les térébinthes".

Il n'a rien dit. Maintenant qu’Ismaël peut sauter sur ses genoux, que je sois près ou loin ça lui est bien égal. Il me laisse partir.

A l'écart sous ma tente, sans même une servante, enfin je peux dormir. Je dors deux jours, peut-être trois, je m'éveille juste pour boire un peu de lait et je replonge dans le sommeil. C'est bon comme mille caresses. Je m’apaise. Pourquoi lutter ? Pourquoi ne pas accepter ce qui est ? Pourquoi tant de cris, tant de souffrance, alors qu’un enfant d’Abraham est né et que c’est tout ce que je souhaite ? Je ne suis pas la mère de l’enfant, et alors ? Est-ce si grave ? On le nommera "fils d’Abraham" de toutes façons, quand bien même je ne l'ai pas porté.

Un jour je me glisse à la rivière. Et voilà que je découvre des petites taches sombres sur mes mains, il y en a plein, partout. Le soir encore je les examine avec une curiosité mêlée de délice. Et voilà que j’observe les muscles de mes bras : ils s’amenuisent comme peau de chagrin. Et puis un pli sur mon ventre, et un pli encore. J’examine mes seins. Ils ne sont plus ronds et hauts, ils ne sont plus fermes. Je les soupèse, ils sont flasques sur ma paume. Je cours remplir une jatte d’eau pour me mirer dedans. Des rides ! Mon Dieu, des rides sous mes yeux, autour de mes yeux !!! Des rides sur le haut de mes pommettes, des dizaines de rides minuscules autour de mes lèvres !

Ma beauté s’en est allée!

Je hurle de joie, je danse et je ris tout à la fois. Enfin je vieillis ! Enfin la beauté me quitte, cette beauté qui avait fait retourner tant d'hommes sur ce ventre creux!

Je ne cesse de m’ausculter, de me mirer dans l’eau, comptant mes rides, mesurant la chute de mes seins, les plis de mon ventre, me saoulant de bonheur. D’en bas, dans les tentes d’Abraham en me voyant on doit se dire "Sarah à force d'être toute seule livrée à sa jalousie, voilà qu'elle perd l’esprit pour de bon !"

Peu m’importe. Je suis folle oui, folle de joie ! Le temps enfin revient dans mon corps. Peut-être après tout, Ywhw m’a-t-il entendue ? Il a entendu ma plainte! Il a brisé le prodige de cette beauté inutile qui faisait se retourner les hommes, Il m'apaise de la douceur de la vieillesse. Mon tourment va cesser : plus question d’enfanter!

Quelques temps plus tard, Abraham monte jusqu’à moi, le visage grave et soucieux. Veut-il que je m’éloigne plus encore ? Je me tiens prête.

Je le fais asseoir confortablement, lui apporte à boire et à manger. Lorsqu’enfin son regard est dans le mien, je dis :

- Mon époux, je t’écoute.

- Ywhw m’a parlé ce matin. Il m’a dit : "Je fais alliance avec toi. Mon alliance s’inscrira dans votre chair. Je bénirai aussi ta femme, et je te donnerai un fils d’elle. Il s’appellera Isaac."

Je crois que le ciel a tremblé pendant qu’Abraham a prononcé ces mots. A moins que ce ne soit mon coeur et mon ventre tout à la fois. Ma bouche aussi a tremblé. J’ai pensé à mes cris dans le ruisseau, mes longs cris de douleur dans la lune éblouie. Oui, il se peut que j’ai pensé à tout cela, mais j'ai aussi pensé à nous deux, la vieille Sarah et le vieil Abraham, et je nous ai imaginés nus l'un contre l'autre, et j’ai eu envie de rire.

Les yeux de mon époux ont brillé sous ses paupières, moqueurs et radieux comme ceux d’un jeune homme.

- Tu ne me crois pas, n’est-ce pas ?

- Abraham, as-tu remarqué comme je suis devenue vieille ?

- Vieille ? Non. Tu me sembles seulement avoir le visage de ton âge, et j’en suis enchanté.

- Allons mon doux époux, cesse de rêver ! De quel ventre sortirait-il, ce fils ? Cet Isaac ?

- Du tien ! De celui de Sarah !

- Et venant de quelle semence ?

- Oh je vois ! Ce n’est pas de toi que tu doutes, mais de moi !

Je n’ai pu retenir un rire grand comme un soleil.

- Oh que non, toi tu es capable de tout !! Mais moi, après tout ce temps, c’en est enfin fini de ma souffrance. Je suis ridée et stérile comme je dois l’être. Voilà.

- Mais Sarah, il nous suffit juste de … de ... mais bon sang, vas-tu arrêter de rire ???!!

Mon fou rire ne cessait pas. J’ai enlacé mon vieil époux. J’ai pris sa tête entre mes mains, lui baisant les yeux, lui posant le front contre ma joue :

- Abraham, tu n’avais pas besoin de tant de mots pour revenir dans ma couche tu sais ... Mais ne te fais pas d’illusions, celle que tu y trouveras ne soutient pas la comparaison avec la jeune mère d’Ismaël!

Mon époux m’a prouvé le contraire. En me comblant dans un plaisir calme et moelleux que je n’avais jamais connu. Me sont alors revenus des mots que j’entendais lorsque j’étais encore jeune vierge :"On n’a jamais vu un homme se lasser de ces choses-là. Même branlants, tant qu’ils peuvent dresser le manche, ils se rêvent encore bûcherons !".

Mais une femme non plus ne s’en lasse pas … Oh Dieu non ! Une femme non plus ne s’en lasse pas…

26 avril 2014

Comme des cadeaux précieux

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La langue italienne me fait fondre comme de la crème. Ça vient d’un béguin de vacances de mes tendres années, il s’appelait Ugo, c’était un Italien, un Italien de l’Italie, ce pays plein d'odeurs, de couleurs merveilleuses, ce pays qui était la passion folle de mes parents .. L’Italie, c’était notre Eldorado, je me rappelle après avoir franchi la frontière, gamine, je me ruais sur le sol pour l’embrasser, ah que je t’aime Italie que je t’aime !  et je me relevais les doigts pleins du goudron fondu par la chaleur. A cette époque, passer la frontière c’était pas rien, une file interminable de voitures qui attendaient leur tour, Papa au volant de sa 404, la remorque aux fesses, oui parce que les premières années c’était la remorque, blindée à mort, pas les moyens d’avoir une caravane, enfin ils l’ont eue mais un peu plus tard à l’occasion d’un petit héritage. Non là, on n’en était qu’à la remorque, même qu’une fois il a fallu tout déballer, absolument tout, et comme il n’avait rien trouvé, le douanier s’en était pris à mon petit carnet, sauf qu’à cette époque je ne savais pas écrire, alors lui, il a cru que tous ces signes c’était des codes, qu’on était des espions ou quelque chose du genre, mes parents s’étaient étonnés de ce professionnel acharnement, mais rien n’a jamais pu entamer leur joie de partir et ils avaient remballé la remorque et mes carnets éparpillés en sifflotant ..

Ma mère, un vrai sirop de la rue, à 16 ans le sac à dos avec sa petite tente, après elle a contaminé mon père, lui qui ne connaissait que ses Sables, elle ne vivait que pour les vacances.. On partait les deux mois direct, juillet avec ma mère seulement, on n’allait pas loin pour que papa puisse nous rejoindre le week-end, août c’était les congés du père et c’est là qu’on partait pour l’Italie, toujours quelque chose qu’on n’y connaissait pas, et même si on connaissait on y retournait parce que c’était tellement beau, l’Adriatique et le ciel bleus à l’infini ! Les cloques qu’on se chopait au soleil, la peau du dos en lambeaux, impossible d’y poser le drap de couchage ! Trois jours plus tard on était cuits comme des pains d’épices, et à peine in piedi on courait trois, dix fois jusqu’à il Mar Adriatico, ce qui fait que tout le temps on avait du sel sur les bras à lécher avec délice ..

Alors le Ugo, était-ce à Fano, à Rimini, à Serigalia ? Je ne sais plus, je me rappelle juste de mes 13 ans, de ses 18, du petit bal dans la nuit tiède et parfumée, ma tête posée dans le creux de son cou et ses mots qui s’égrenaient, toutes ces choses qu'il m'a dites comme des cadeaux précieux, du miel sur ma peau des caresses de plume, il me déshabillait de mots pour me vêtir des siens, et ça éclipsait tout, ça bruissait, je faisais un pas, ça ondulait, un peu d’élan et je me serais envolée … Alors forcément, j’avais bien été obligée de gémir et de gémir encore, alors évidemment mes jambes avaient ployé et toute ma vie avec, je me tenais aux mots, à ses cheveux dorés qui sentaient si bon, je les tenais fort comme une rassurance dans cette perdition, et je respirais à petits coups, pour trouver la force de ne pas être forte, de n’être rien, rien qu’une petite nana recroquevillée dans des mots …

10 juillet 2014

Devinette maritime

Nous avons quitté une Île-de-France pluvieuse

pour une Côte d'Opale

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radieuse!

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son sable fin,

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ses reflets de soleil couchant sur la mer

(d'où son nom)(à la Côte, pas à la mer)

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ses piedsdanslôses magnifiques

ses chouettes rieuses

Bon, alors, la devinette du jour!

que contient le carton que porte ma fille ?

◕ ‿ ◕

25 avril 2014

E.T. chez les Peaux-Rouges

Dieu que j’aime l’Italie ! avec mes parents, nous y allions tous les étés avec une régularité de métronome. Ah ! le soleil d’Italie !!! ses brûlures qui nous pelaient le dos !! ah, l’Adriatique !!!!!!! ses méduses et ses moustiques !!! ah ! Pompéi, Paestum !!!  marcher des heures sous un soleil de plomb, arriver enfin à un point d’eau, pour y lire : aqua non potabile (eau non potable) et en baver de dépit !! quelle émotion !!! quelle aventure !

A propos d’aventure, ça me rappelle un truc.

C’était un beau mois de juillet, il m’en souvient, les cigales chantaient et les moustiques piquaient. Normal, puisqu’on était dans le Gard. Alors à propos de moustiques, j’avais lu quelque part que pour s’en débarrasser, il suffit de placer des oignons frais en lamelles dans une coupelle. J’étais beaucoup plus jeune que maintenant, mais déjà très futée : je me suis dit comme ça que ce serait beaucoup plus efficace si je mettais les oignons directement entre mes orteils et sur mes tongs. En moins de temps qu’il n’en faut pour l’écrire, une meute de moustiques fonçaient sur mes pieds en rameutant tous leurs copains. Moi qui avais compris que l’oignon a un effet répulsif ! ben il a plutôt un effet séductif !

Oui alors donc, lors de ce séjour in ze Sud, un matin je me réveille avec des plaques de boutons partout sur la partie supérieure de mon anatomie. Enfin, quand je dis des boutons, je suis modeste : un chapelet rouge tomate me boursouflait du nez jusqu’aux épaules (en passant par les bras, le décolleté (quoi ? c’est pas parce que mes seins ressemblent à des chapeaux de religieuses (je parle des gâteaux) que j’ai pas le droit de dire : décolleté !). Oui, donc. J’en étais où ? ah oui. Les plaques.

"Que vois-je ?" geins-je en rapprochant mon visage du miroir. Et j’enchaîne d’une voix d’outre-tombe : "Voilà,  chui foutue ! on dirait E.T. chez les Peaux-Rouges !! personne ne voudra jamais de moi !!!! je terminerai vieille fille, rongée par les pelures d’oignons !!!!! Bouuuuuuuuh!"

"Hors de question que je laisse ces gros boutons rouges me pourrir la vie !" enchaîne-je in petto, "déjà avec l'allure que j'ai avec mes bottes en caoutchouc!" (ben oui vous vous êtes déjà barbouillé les pieds avec du jus d’oignons ???? je vous dis pas comment c’est tenace, cette cochonnerie !).

Alors malgré les 42°ambiants, je m’enveloppe d’un châle, comme qui dirait une mini-burka, tout en restant en maillot pour pas mourir tellement j’ai chaud. C’est dans cet accoutrement que je débarque chez le docteur du coin.

Même pas ému, il lâche :

- Oh, la mode parisienne est seyante cette année. Qu’est-ce qui vous amène ?

Là, dans un geste théâtral, je laisse tomber mon châle.

- Ben dites donc, vous êtes drôlement rouge !

- C'est un peu pour ça que je viens vous voir ! (Telle fut ma subtilissime réponse).

- Ohhh !! qu’il s’exclame en se penchant sur mon cou, mais c’est des Trombicula autumnalis !

- QUID ????

- Des aoûtats !

- Des aoûquoi ? que je fais.

- Des aoûtats. Vous savez, ces charmantes petites bêtes qui sortent en août !

- Heu oui, sauf que là, on est en juillet ..

- Ah bah oui, vous avez beaucoup de chance !!

- Heu ?? ..

- Ben oui, sinon vous auriez jamais su ce que c’est ! ça aurait été dommage !

Oh bah ça, pour être dommage,

b

ça aurait été dommage !!

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